Le député Carlos Martens Bilongo a rencontré les personnels suspendus au CHU de Guadeloupe
Le député LFI-Nupes de la 8ème circonscription du Val d’Oise était ce matin (mardi 25 avril) en visite au CHU de Pointe-à-Pitre. Après son passage dans différents services, il s'est notamment rendu au « Bik a rézistans ».
Une nouvelle visite parlementaire au « Bik a rézistans ». Ce matin (mardi 25 avril), c’est Carlos Martens Bilongo, député LFI-NUPES de la 8ème circonscription du Val d’Oise (invité de la rédaction ce 25 avril) qui a rencontré les personnels suspendus non-vaccinés mobilisés depuis des mois.
Le parlementaire a d’abord commencé par la visite de certains services (néphrologie et réanimation) du CHU. En sa qualité de membre du Conseil d’Administration de Santé Publique France, il a l’habitude de faire la tournée des hôpitaux pour pouvoir ensuite faire des remontées aux instances.
C’est dans la foulée qu’il a rendu visite aux personnels de santé suspendus présents au Bik. Fermement opposé à l’obligation vaccinale, Carlos Martens Bilongo a affiché tout son soutien aux soignants, et pense désormais être mieux armé pour faire entendre leurs revendications. C’est ce qu’il explique.
Quand je viens, je viens écouter les gens et ce qu’ils vivent. Depuis tout à l’heure, j’ai des témoignages réels et profonds. Le « bik » est un lieu particulier, leur résistance est surnaturelle. Je ne sais pas quel endroit dans l’Hexagone on aurait pu résister comme ça, face à une telle oppression, c’est inconcevable. Ecouter ces résistants me donnera encore plus de forces pour les défendre
Les personnels suspendus ont échangé dans le calme avec le député, sans se montrer forcément emballés par cette visite. Ils se disent dubitatifs sur la capacité réelle du député à leur venir en aide, comme l’indique Gaby Clavier de l’UTS UGTG.
C’est un énième député qui vient. À chaque fois, ils nous disent qu’ils auront des résultats. Nous sommes très fermes sur nos revendications : nous n’avons pas volé, pas tué, nous n’avons pas à être sanctionnés, sans rémunération, sans perspective, sans rien… On réclame, exige et obtiendra notre réintégration ainsi que l’indemnisation pour l’argent perdu et les préjudices subis