« Le livre papier reste prédominant par rapport aux livres numériques »
Ce dimanche 23 avril marque la journée mondiale du livre et du droit d’auteur. En Martinique, samedi 22 avril, des rencontres autour du livre ont eu lieu à la Bibliothèque de Fort-de-France. L’occasion de rappeler l’importance du livre.
La Journée mondiale du livre et du droit d'auteur est une célébration visant à promouvoir le plaisir des livres et de la lecture. Chaque année, le 23 avril, des événements ont lieu dans le monde entier pour reconnaître l’étendue des livres. Le livre qui peut être vu comme un lien entre le passé et l'avenir, un pont entre les générations et à travers les cultures.
À cette occasion, l'UNESCO et les organisations internationales représentant les trois grands secteurs de l'industrie du livre, à savoir les éditeurs, les libraires et les bibliothèques choisissent la Capitale mondiale du livre pour une année afin de maintenir, par sa propre initiative, l'élan des célébrations de cette Journée du livre. Dès aujourd’hui et jusqu’en 2024, il s’agira donc de Strasbourg.
De plus, le 23 avril est une date symbolique dans la littérature mondiale. C'est la date à laquelle plusieurs grands auteurs, tels que William Shakespeare, Miguel de Cervantes et l'Inca Garcilaso de la Vega sont morts. Cette date était un choix naturel pour la Conférence générale de l'UNESCO, qui s'est tenue à Paris en 1995 pour rendre un hommage mondial aux livres et aux auteurs, à cette date, en encourageant l’accès aux livres pour tout le monde.
Le livre papier encore d’actualité
En Martinique, cette journée a donné lieu à des rencontres 24 heures plus tôt cette année. En particulier à la bibliothèque de prêt à Fort-de-France, qui, pour l’occasion, a ouvert ses portes au public. De 9h à 18h se sont succédé des projections de films, ateliers d’animation, des rencontres ou encore des tables rondes. Cette journée mondiale est l’occasion de rappeler que le livre n’est pas à la fin de ces jours et présente de nombreux avantages par rapport au numérique. C’est l’idée que soutient Jean-Claude Malo, gérant de la Kazabul Martinique :
Le livre papier reste quand même prédominant par rapport aux livres numériques. Il faut savoir une chose, les numériques ne sont pas aussi nombreux, il n'y a pas autant de références que les livres papier. C'est la première chose. La deuxième chose, c'est que les gens ne sont pas tellement habitués à lire sur le livre numérique, encore. Le livre papier pollue moins que le livre numérique. Pourquoi ça pollue moins ? Parce que quand on achète une tablette, ce n'est pas innocent. Une tablette, il y a des métaux rares dedans. Dans le livre, c'est du papier, donc recyclable.
Jean-Claude Malo précise tout de même que l’industrie du livre a encore tout de même des efforts à faire afin d’être plus vertueuse :
Il y a encore beaucoup de choses à faire, mais de plus en plus, des éditeurs commencent à se poser la question à faire du papier recyclable sur les livres. Il peut se prêter. Il a un côté économique à tous les niveaux, c'est-à-dire qu'il peut permettre aussi d'abord de faire travailler beaucoup de monde, beaucoup plus que les numériques, et il rémunère les auteurs. Et enfin, il y a un côté humain. Une librairie, on discute avec les clients.