Elie Califer présente ses excuses à la suite de ses propos polémiques
Après le tollé déclenché en raison de ses propos tenus lors de l’audition de la présidente du collège de la Haute Autorité de Santé, le député Elie Califer présente ses excuses.
Pendant cette crise, on a débranché les gens pour accélérer leur départ parce que, tout simplement, on avait suspendu des soignants », ou encore « un hôpital qui n'a pas de moyens ne peut que tuer.
Ce sont ces propos tenus par Elie Califer lors de de l’audition de la présidente du collège de la Haute Autorité de Santé qui ont suscité de vives réactions et ont été condamnés. Mensonge, inexactitude, diffamation, grain à moudre pour les antivax, que ce soit des médecins, la direction du CHU ou encore un collectif de citoyen, tous ont dénoncé ces phrases prononcées par le député de l a4e circonscription de Guadeloupe.
« L’écho des incontestables manques de moyens »
Hier, 8 avril, il a tenu à présenter ses excuses dans un communiqué.
Homme de concorde, je tiens à présenter mes sincères excuses à celles et ceux qui ont pu être heurtés par un extrait des propos que j’ai tenus le mardi 4 avril lors de l’audition de la Présidente du collège de la Haute Autorité de santé. Tout au long de la crise sanitaire, j’ai salué et félicité respectueusement celles et ceux, soignants et non soignants, qui se sont impliqués pour sauver des vies alors que les conditions de travail se révélaient particulièrement rudes.
Elie Califer affirme qu’il ne souhaitait pas « accuser » ou « diffamer » le personnel engagé lors de la crise covid. Il affirme que ses déclarations « se voulaient l’écho des incontestables manques de moyens humains et matériels au plus fort d’une crise qui a coûté la vie à de nombreux compatriotes. Elles se voulaient aussi le reflet de la souffrance vécue par la suite par nombre de personnels ostracisés après avoir été applaudis ».
Elie Califer dit vouloir mettre en lumière les difficultés « que nos hôpitaux insulaires ont eu et ont encore à connaît » et continuer de poursuivre le travail entrepris « dans nos territoires comme au Parlement ». Reste à savoir si ces excuses convaincront tous ceux qui ont condamné ses propos.