Anaïs Delwaulle était l’invitée du journal de 13H
Au cœur de la polémique autour du nouveau drapeau de Martinique, la créatrice du drapeau colibri a annoncé hier qu’elle retirait sa proposition. Victime de cyberharcèlement, elle a témoigné dans notre édition de 13H.
Dans un communiqué publié lundi soir, la créatrice du drapeau au colibri, Anaïs Delwaulle, a annoncé le retrait de sa proposition au concours organisé par la CTM (collectivité territoriale de Martinique). Depuis plusieurs jours, la jeune femme de 28 ans était la cible d’attaques et de rumeurs sur les réseaux sociaux. Après être sorti du silence en s’exprimant sur les réseaux sociaux, ce mardi 24 janvier, Anaïs Delwaulle, a accepté de témoigner dans notre journal de 13H.
Une vague de haine
La jeune cheffe d’entreprise le rappelle, elle est sous le feu des projecteurs depuis de nombreuses années. Mais cette fois, cette polémique semble être allée trop loin.
Anaïs Delwaulle :
J’ai entendu leur mécontentement suite à cette élection et j’ai pris une vague de haine, de menaces, et d’injures. J’ai préféré me retirer pour faire plaisir à ceux qui n’étaient pas d’accord.
Elle a de nouveau évoqué les rumeurs qui étaient véhiculées à son propos. Mais à travers son témoignage, elle, qui reste d’habitude silencieuse face aux attaques, souhaite mettre en lumière le cyberharcèlement.
Sur les réseaux sociaux, les gens oublient que c’est la vraie vie. On ne peut pas se cacher derrière un compte et faire de la diffamation, balancer de fausses informations sans les avoir vérifiées. (…) De base je ne voulais même pas dire que c’était moi, mais on m’a poussée à annoncer que c’était moi. Je l’ai fait et ça ne s’est pas calmé malgré ça…
« Je suis très déçue »
Mais en dépit des messages de soutien, Anaïs Delwaulle a fait appel à des avocats pour gérer cette problématique de cyberharcèlement auquel elle fait face.
Il faut que ça s’arrête… à un moment donné je suis avant tout humaine. Et le cyberharcèlement, ça ne concerne pas que moi.
En larmes, elle a confié être déçue d’avoir retiré sa candidature au concours de la CTM.
Réécoutez l’interview d’Anaïs Delwaulle interrogée par Florin Hossu :