Il agresse sexuellement son ex le jour de la Saint-Valentin
Une affaire d’agression sexuelle et de violences sur son ex-concubine ont valu lundi après-midi à un prévenu de 29 ans d’être condamné à 4 ans d’emprisonnement ferme au tribunal correctionnel de Pointe à Pitre. Il avait agressé sexuellement son ex-compagne.
Les faits se sont déroulés le 14 février, mercredi dernier, et le moins que l’on puisse dire, est que Gérald BERCHEL à eu une bien odieuse manière de fêter la Saint-Valentin à son ex. Certes, ils ont vécu ensemble à Morne-à-l’Eau pendant 7 ans, avant d’avoir un fils, aujourd’hui âgé de 4 ans. Mais depuis plusieurs mois, ils sont séparés, mais le prévenu ne semble pas l’accepter, au point qu’il reste au domicile dont il aurait gardé les clés.
Crise de jalouse et agression sexuelle
Mercredi dernier, donc, alors que son ancienne compagne rentre chez elle vers 1 heure du matin, il l’accueille par une crise de jalousie, l’agresse sexuellement pour des faits qui auraient même pu être qualifiés de viol, puis tente de l’étouffer avec un drap, maintenu trois minutes sur son visage selon ses déclarations en garde-à-vue. Faits qu’il a reconnu, sans ne pouvoir les expliquer, à la barre hier. Seulement concédait t-il, « c'était juste pour l’embêter ». Elle n’avait qu’à me demander de partir de chez elle ».
4 ans
Dans de fermes réquisitions, le procureur de la République que déjà, le 24 janvier dernier, il avait comparu devant ce même tribunal pour des violences envers cette même victime, et qu’il ne semblait pas avoir saisi la chance de n’avoir été condamné qu’à une peine aménageable. Pour lui, son ex lui appartient toujours, et il en fait ce qu’il veut, arguait le Ministère Public, pour demander une peine de 5 ans d’emprisonnement ferme, son maintien en détention, ainsi qu’une inscription au fichier des délinquants sexuels. Son avocate plaidait le fait que par manque de dialogue, son client n’avait pas pu faire le deuil de leur relation, et n’avait pas accepté leur séparation. Après en avoir délibéré, les trois juges ont motivé leur jugement à hauteur de 4 ans d’emprisonnement ferme, maintien en détention et inscription au fichier des délinquants sexuels. En insistant sur la répétition des faits, sans aucune prise de conscience du désormais condamné.