Six mois de prison pour s'être introduit chez son ex

Par 23/02/2018 - 05:58 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:56

Un prévenu de 42 ans était jugé pour des intrusions répétées au domicile de son ancienne compagne à Saint-François Avec un casier judiciaire comprenant 11 condamnations, l’homme qui souffre d’alcoolisme, s’était rendu chez la victime dimanche dernier avant de prendre ses aises. Finalement interpellé, il a écopé devant le tribunal correctionnel pointois de 6 mois de prison ferme au total, car ce n’est pas la première fois qu’il agit de la sorte.

    Six mois de prison pour s'être introduit chez son ex

Il y a des injonctions qui doivent être respectées, surtout si elles sont ordonnées par la Justice. Dimanche dernier, le quadragénaire depuis un moment séparé de sa compagne, a fait une première fois irruption au domicile de cette dernières. Il a tenté de pénétrer de force en bloquant la porte avec son pied. La victime a quand même eu le temps d’appeler les gendarmes mais une fois arrivés sur place, le mis en cause s’était volatilisé. Il est revenu deux heures plus tard et là, il a réussi à entrer avant de s’installer confortablement dans le canapé devant la télé.

Sous état alcoolique 

Il faut dire qu’il était ivre avec près de 3 grammes dans le sang. Sauf qu’une précédente condamnation lui avait formellement interdit d’entrer en contact avec son ex. Le juge d’application des peines lui avait bien stipulé ce afin de protéger la femme et son fils. « C’est elle qui m’a appelé pour que je vienne » a déclaré le prévenu à la barre. « Qu’importe si c’est vrai ou pas, vous n’aviez pas à venir chez elle » a répondu la présidente. Notez que l’enfant de 8 ans a déjà expliqué qu’il avait peur de son père, surtout lors de ses états alcooliques.

Déjà averti à plusieurs reprises 

Employé à l’usine Gardel, l’intéressé déjà plusieurs fois condamné, a demandé une nouvelle faveur au tribunal, sinon il perdrait son emploi. Aux vues de la gravité et de la répétition des faits, les juges l’ont condamné à 3 mois de prison ferme avec mandat de dépôt, plus révocation de son sursis à hauteur de 3 mois également.


À lire également