Elie Domota condamné à 300€ d'amende
Elie Domota a écopé ce jeudi d’une peine de 300€ d’amende. C’est beaucoup moins que les 2500€ requis par le ministère public dans l’après-midi. Le leader syndical était poursuivi pour des violences commises sur un dirigeant de la concession BMW de Jarry en 2016. Il faut savoir que l’infraction a été requalifiée après analyses des éléments de preuve et le désistement de la victime qui a depuis retiré sa plainte.
Une machination ont tenu à souligner les avocats de la défense. On poursuit un leader syndical alors que la victime même a retiré sa plainte, laissant le ministère public finir le travail. C’est en substance ce que les plaidoiries des 6 conseils d’Elie Domota ont tenté de démontrer. Le prévenu était poursuivi pour violence en réunion commise sur le directeur de l’enseigne BMW le 12 avril 2016. Une scène filmée par les caméras de surveillance et versée au dossier, mais lors du visionnage, dur de dire ce qu’il s’est réellement passé vu qu’on ne distinguait pas grand-chose sur la séquence. Cette pièce a d’ailleurs été refusée par la défense, elle a soulevé une exception de nullité car tournée sans autorisation préalable de surcroit.
Un complot pour déstabiliser l'UGTG
Elie Domota aurait ce jour là, saisi le bras du dirigeant de la concession avant de le tirer violemment. Le prévenu a bien sur nié les faits, il n’a jamais touché la victime, c’est le vigile qui les aurait empoigné tous les deux. Un complot visant à déstabiliser l’organisation UGTG et d’une façon générale, l’ensemble de l’action syndicale en Guadeloupe. Plusieurs griefs portant sur le droit du travail, présumé non respecté ont été exposé en retour par les avocats. Le procureur a requalifié les faits en simple violence relevant d’une contravention de 5eme classe. Il a requis 2500€ d’amende dont 1500€ avec sursis. Les juges ont opté pour 300€ d’amende avec 20% de réduction si le prévenu payait la somme dans le mois.