Les artisans sont sensibilisés à la transmission de leurs entreprises
La liquidation des petites entreprises artisanales n'est pas une fatalité. La transmission est néanmoins un cheminement à entamer.
La chambre des métiers et de l’artisanat a lancé hier la semaine nationale de la Création-Transmission. Elle a démarré en fin d’après midi avec une visioconférence pour les adhérents artisans qui souhaitent perpétuer leurs savoir faire.
Quand des professionnels qui quand ils décident de partir à la retraite, faute de relève ou de connaissances sur les dispositifs en place, n’ont pas d'autres choix que de liquider leurs entreprises.
Une bonne préparation à la transmission de son savoir faire et son entreprise peut empêcher cela.
Loren Gallonde, la directrice du service d'animation et de développement économique à la chambre des métiers et de l’artisanat, souligne les difficultés de la démarche de transmission.
La transmission est difficile parce que l'entreprise artisanale, c'est une entreprise à taille humaine. C'est vraiment le bébé du chef d'entreprise et on a du mal à céder, même quand il y a à une relève au niveau de la famille. L'enfant de la famille va d'abord explorer et il a peut être fait d'autres études. Il va à l'extérieur de la Martinique et peut être qu'un jour il revient
Loren Gallonde assure néanmoins que les exemples de transmission réussie existent
Nous avons eu l'opportunité de voir un chef d'entreprise dans le domaine de l'alimentation qui a changé de vocation. Il est passé d'un métier qui relève du bâtiment aux métiers de l'alimentation. Il s'est formé au CFPA de la chambre de métiers et ensuite, il a son fils qui s'est formé au CFPA de la chambre de métiers et qui va poursuivre en vue de reprendre l'entreprise de son père. Donc, vous voyez, il faut qu'il y ait le déclic. Des fois, on fait des études qui n'ont rien à voir avec le domaine de l'artisanat. Il y a un beau jour où on se dit mais pourquoi pas ? Mon père, ma mère, a une entreprise avec un savoir faire et je voudrais me lancer