Négociation autour des grilles de salaires au syndicat mixte de l'eau
Ce lundi (24 octobre) se tiennent des négociations au siège du syndicat mixte de la gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMGEAG). Le sujet des échanges porte sur la question des accords de substitution.
C’est le cas des anciens salariés des régies des eaux de droit privés qui posent problème. Il est demandé à la direction du syndicat mixte de la gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMGEAG) d’harmoniser les statuts de l’ensemble du personnel de la structure. Dans le cadre des négociations du jour au siège de Labrousse au Gosier, les discussions bloquent sur la question des grilles de salaires.
Une demande d'harmonisation
Steeve Courta, membre du syndical UNSA (union nationale des syndicats autonomes) :
Effectivement, il y a des négociations en cours, mais c'est justement pour pouvoir mettre l'harmonisation en place, vu que chacun d'entre nous, nous sortons d'une régie différente, qu'il y avait des accords d'entreprises plus ou moins ressemblants à 80 % des éléments. Mais certains éléments différaient par rapport au territoire, au nombre d'agents et aux activités aussi, qui, pour certains, ont changé et ont évolué. En ce moment, on est sur la fin des travaux. J'espère que ça va se finaliser rapidement puisqu'on bloque sur un point crucial et qui demande beaucoup d'attention et beaucoup de détails précis. Il suffit d'un petit chiffre, d'une virgule ou d'un mot mal placé et on se retrouve pour les salariés dans la mouise comme on dit.
Les agents veulent être logés à la même enseigne.
Nous sommes tous des Guadeloupéens qui travaillent pour la même activité. Donc nous demandons que les choses soient uniformes pour tout le monde et que personne ne soit bafoué.
Les agents du privés d'abord
Le président du syndicat mixte de l’eau Jean-Louis Francisque explique les difficultés pour le SMGEAG de répondre à la demande.
Nous avons ces opérateurs pour lesquels nous devons pouvoir convenir d'un accord qui soit un accord de substitution qui soit applicable au sein de la structure. Pour l'heure, nous avons avancé. C'est vrai que sur la question des classifications et de l'incidence salariale, il y a toujours quelques réticences ou oppositions, mais il est dans l'intérêt de tous. Donc nous avons cette intention de pouvoir maintenir le salaire de chacun, de maintenir ces conditions, mais de pouvoir l'inscrire quand même dans une grille qui corresponde à notre réalité d'aujourd'hui en matière de métier.
Pour l'heure, nous sommes en train de traiter et de régler la situation du personnel privé. C'est vrai qu'il restera encore une autre marche, celle qui consistera à faire converger le public et le privé.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, les négociations se poursuivent.