Pas de bus, pas de business

Par 19/04/2018 - 08:36 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:42

Le conflit social qui paralyse le réseau de bus Mozaïk porte un coup d'arrêt à l'activité économique du centre-ville de Fort-de-France.

    Pas de bus, pas de business

Plus de 15 jours que le réseau Mozaïk est à l'arrêt. Et si les usagers sont les premières victimes de ce conflit social inextricable, les commerçants de la ville de Fort-de-France sentent fortement l'absence de transports en commun. Dans certaines enseignes, la caisse reste désespérément vide. Ailleurs on enregistre des baisses 30 à 50% de chiffre d'affaires.

Sur le grand marché de Fort-de-France, les marchands sont eux aussi confrontés à une baisse d'activité.

Le reportage Aude Sioul-Tidas :

Dans un communiqué de presse rendu public hier, l'association patronale Contact-Entreprises déplore les conséquences de ce mouvement des sous-traitants du réseau.

COMMUNIQUE DE PRESSE CONTACT-ENTREPRISES

Conflit de la CFTU: la fin ne justifie pas les moyens !

12 000 usagers pris en otage

Depuis 16 jours, la CFTU qui assure le transport public sur le territoire de la CACEM ne fonctionne plus. Certains ont décidé de prendre en otage la population qui utilise ce réseau de transport pour faire triompher leur point de vue dans un conflit avec les autorités organisatrices de ce service public.

Sans nous prononcer sur la justesse ou non des positions défendues par ce moyen totalement inacceptable, Contact-Entreprises condamne fermement les responsables de ce blocage.

Ce sont évidemment toutes les personnes qui sont totalement dépendantes de ce transport pour aller travailler, se soigner et étudier qui sont victimes de cette situation et donc les plus faibles d’entre nous.

Nous constatons par ailleurs que de très nombreuses entreprises, Fort-de-France, Lamentin, Saint-Joseph et Schoelcher sont maintenant gravement impactées par ce mouvement.

Ceci ne peut plus durer !

Nous demandons donc aux personnes responsables de consacrer tous leurs efforts à la recherche d’une solution pérenne.

Cette culture de la prise d’otage systématique de secteurs vitaux pour le fonctionnement de notre société en cas de conflit social détruit nos forces vives et doit être clairement combattue.

La fin ne peut justifier les moyens.

Emmanuel de REYNAL
Président de Contact-Entreprises


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