Coup de coutelas dans le visage : 2 ans fermes pour l'auteur

Par 24/09/2022 - 05:00 • Mis à jour le 24/09/2022 - 17:54

Un prévenu de 22 ans était présenté en comparution immédiate ce vendredi, pour avoir porté un violent coup de coutelas à un présumé rival. C’était mardi soir à Saint-François. Au centre du litige amoureux, une jeune fille indécise. L’affaire aurait pu très mal finir puisque l’autre individu a été touché au visage, ce qui a nécessité une opération au CHU. Le mis en cause inconnu des services, a écopé de 3 ans de prison dont 2 fermes avec mandat de dépôt.

    Coup de coutelas dans le visage : 2 ans fermes pour l'auteur

"Une tentative de meurtre, voire préméditée", c’est ainsi que l’avocat de la partie civile, Maître Claudel Deloumeau a qualifié le geste. Mardi soir, vers 21h, une réunion, pour discuter à la base, est organisée sur un parking. Olivier Malatchoumy se présente seul mais en face, il trouve une dizaine d’individu dont un jeune de 17 ans, qui se trouve être proche de la même jeune fille que lui. C’est entre autres, sur invitation de cette dernière d’ailleurs que la rencontre est initiée, pour mettre les choses à plat pourrait-on dire. Mais une fois sur place, ces choses dégénèrent. Le ton monte et une bagarre éclate.

Se posait la question lors de l’audience, de savoir qui a commencé ? Le prévenu ou son rival ? Lui affirme s’être défendu lorsqu’il a été pris à partie et tabassé, il a récupéré son coutelas dans sa voiture et a frappé aveuglément. N’ayant plus ses lunettes après les premiers coups, il n’aurait visé personne précisément. L’autre, pour rappel mineur et venu avec ses amis, aurait alors reçu le tranchant en pleine face, occasionnant une plaie profonde de 5cm de la joue au menton. Il a depuis subi une intervention chirurgicale et justifie de 15 jours d’ITT. 

« Je me suis défendu, ils étaient tous sur moi » a déclaré le mis en cause mécanicien de formation et inséré. Sauf que les témoignages disent en majorité le contraire. « On a évité de justesse un drame, à quelques centimètres du cou » a souligné le parquet. Des explications incohérentes qui ont conduit le tribunal à prononcer comme requis, une peine de 3 ans de prison dont 2 fermes avec mandat de dépôt, malgré la plaidoirie longue d’une heure de Maître Mickaël Sarda pour la défense, qui n’a pas réussi à convaincre les juges.

 


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