Attention aux coûts cachés des services de secours

Parfois, jusqu’à 3 opérations de sauvetage ont lieu en moins d’une semaine, comme ce fut le cas dernièrement à Sainte-Rose. 

Heureusement, pas de drames à déplorer pour l'instant, mais souvent, ces situations sont liées à un manque de vigilance. Or, il faut savoir qu’en France, même si les secours restent globalement gratuits, ils peuvent être facturés dans certains cas.

En effet, avec le développement du tourisme et de ses pratiques, d'autres acteurs en plus de l'État peuvent intervenir, comme par exemple des collectivités ou des communes, qui, à leur tour, peuvent faire appel à des prestataires facturant au prix fort leurs services.

Le principe de gratuité s'applique toutefois sur l'espace public, et lorsque la vie d'une personne est en danger, l'intervention des sapeurs-pompiers reste systématiquement gratuite. Cette règle est définie par l'article L. 1424-2 du Code général des collectivités territoriales.

Il arrive tout de même parfois qu'un remboursement soit demandé si les victimes n'ont pas pris en compte certaines consignes, comme les conditions météorologiques et les alertes officielles, ou si elles ont eu un comportement dangereux qui a mis en péril leur vie et celles des sauveteurs.

Les amoureux de la nature ont donc un intérêt certain à se couvrir d'une assurance, car, même si cela ne concerne pas les urgences vitales, un accident, même léger, peut avoir de lourdes conséquences financières. A titre d'exemple, le coût pour avoir mobilisé un hélicoptère de la Sécurité civile pendant 1 heure peut s'élever à plus de 3 500 euros.

Pour finir, même lorsque le secours est gratuit pour la victime, il ne l'est pas pour la société ; le coût global des interventions est en effet pris en charge par l'État au moyen de l'impôt.

Dans tous les cas, si l'on envisage une sortie en forêt, le plus important est de s'équiper : téléphone chargé, chaussures adéquates, vivres. Et bien sûr, toujours surveiller la météo.