L'Etat et la commune de Sainte-Anne signent le premier partenariat dans la lutte anti-sargasses

Par 05/08/2018 - 11:34 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:20

L'Etat et la commune de Sainte-Anne resserrent leurs liens dans la lutte contre les invasions des algues sargasses.

    L'Etat et la commune de Sainte-Anne signent le premier partenariat dans la lutte anti-sargasses

Depuis février 2018, l’État a engagé 2,2 millions d’euros pour le ramassage des sargasses. Dépense à laquelle il faut ajouter les 540 000 euros consacrés à l’achat de matériel.

Le 12 juin dernier lors de la venue des ministres Annick Girardin et Nicolas Hulot, ces derniers avaient annoncé une dotation supplémentaire de crédits d’équipement de 4 à 5 millions d'euros. 

Ce partenariat engage les communes à ramasser les algues dans les 48 heures après l’échouage. Les mairies organisent donc des brigades communales pour le ramassage des sargasses. Les municipalités ont également la charge de contrôler régulièrement le littoral.

L’État, quant à lui, s'était engagé à co-financer à hauteur de 80% pour la plupart des cas, l’achat d’équipements supplémentaires et à mettre en place une brigade du littoral avec les chantiers d’insertion pour une durée minimale de 6 mois . Dans l'espace sud, la brigade est portée par l’association « Hommes et Territoires ». Ces contrats aidés sont donc financés à 60% par l’Etat.

Si les brigades vertes ont déjà été mise en place dans plusieurs communes dont le Vauclin, la mairie de Sainte-Anne est la première à signer ce partenariat grâce à son plan de gestion des sargasses. Depuis quelques jours, les brigades communales nettoient quotidiennement les sites touchés (principalement l’Anse Michel, l’Anse aux bois et le Cap Chevalier).

Pour aller plus loin, écoutez le reportage de Faustine Leguillard :


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