RN9 : pas de confortement tant que ça bouge.
Le mouvement de terrain qui a débuté il y a presque deux semaines sur la RN9 se poursuit même s'il continue de ralentir. Tant que le talus bouge, il n'est pas possible d'engager des travaux de confortement. L'origine de la poche d'eau qui pourrait être à l'origine du problème reste inconnue.
Les fissures les plus larges atteignent aujourd'hui 27 centimètres sur la RN9, à coté de l'échangeur de la Pointe des Sables. Cela fait 13 jours maintenant que le mouvement de terrain a débuté. La bonne nouvelle, c'est que si le glissement se poursuit, il continue de ralentir. On est passé de 4 centimètres quotidiens à 2 centimètres selon les relevés effectués ce vendredi. Les équipes de la CTM espèrent que c'est le résultat des drains posés ces derniers jours tout au long du talus pour évacuer l'eau découverte sous la RN9. "Mais on ne peut pas entamer de travaux de soutènement tant que ça glisse, explique Daniel Marie-Sainte, le conseiller exécutif en charge des infrastructures qui se rend chaque jour sur le site."
D'autant que pour l'instant, on ignore toujours l'origine de la poche d'eau."Nous continuons de trouver du chlore sur l'eau qui coule des drains, précise M. Marie-Sainte. Ca ne peut donc pas être simplement des eaux pluviales. Nous avons demandé à Odyssi de reprendre et poursuivre ses recherches." Jeudi, la régie des eaux du centre avait affirmé que les investigations menées n'avaient rien donné et que son réseau ne pouvait être en cause.
Quant à l'aménagement d'une voie de secours pour faciliter la sortie de l'Etang Zabricot vers l'Autoroute et qui serait réservée aux véhicules légers, elle reste pour l'instant à l'étude.