Aquaponie : une alternative pour l'agriculture en Martinique ?
L’aquaponie, inventée par les incas, est présentée comme une solution face à l’agriculture expansive en pleine terre et aux sols empoisonnés.
Hier après-midi, lundi 20 juin, l’Association pour le Développement Durable Écologique et des Énergies Renouvelables (ADDEER) a reçu le directeur de la Banque des territoires chez un particulier, à Redoute, Fort-de-France.
L’ADDEER y développe depuis 7 ans une ferme aquaponique individuelle. Hors-sol et en circuit fermé, ce type d'agriculture présente des rendements importants associés à des économies d’eau, et un intérêt évident dans un contexte d'empoisonnement des terres agricoles au chlordécone.
Enfin, l’autosuffisance alimentaire est un autre argument avancé par l’ADDEER et la Banque des territoires.
L’objet de la visite était ainsi de présenter l'initiative, en vue d'en développer le modèle à plus grande échelle. Au terme de cette visite, l’ADDEER et la banque des Territoires ont signé un accord de subvention de plus de 34 000 euros, pour une étude prévisionnelle couplée à une expérimentation qui se déroulera dans une ferme de 6 000 m2 au Robert, comme le précise David Emmanuel Tisserand, président de l’ADDEER.
Cette étude aura pour vocation de montrer la faisabilité d'un système aquaponique sur un territoire tropical, pas juste en Martinique.
Se trouvaient aussi au rendez-vous, les partenaires et divers soutiens au projet : CAP Nord, la ville du Robert, l’ARS, le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), et la Banque des territoires.