Vigilance rouge : qui doit prendre en charge cette journée de travail ?

Par 17/09/2018 - 07:25 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:12

Comme l'an dernier pour le passage de Maria, la tempête Isaac a poussé le préfet à suspendre l'activité économique de la Martinique durant une journée complète. Si l'application du principe de précaution semble être admise par le plus grand nombre certains acteurs économique s'interrogent sur les règles à respecter cas de vigilance rouge.

    Vigilance rouge : qui doit prendre en charge cette journée de travail ?

Sur une île soumise à de forts aléas climatiques, il n'est pas rare que toute l'activité humaine soit stoppée pour laisser passer le mauvais temps. Ce fut le cas en 2017 lorsque Maria effleura la Martinique. Ce fut à nouveau le cas cette année lors du passage de la tempête tropicale Isaac. Dans ces deux cas de figure, le préfet de Martinique a placé l'île en vigilance rouge et a demandé l'arrêt de toute activité jusqu'à la levée de la vigilance.

Un principe de précaution et de mise en sécurité de la population qui est admis par le plus grand nombre. Cependant, cette journée de travail perdue pour les salariés et les chefs d'entreprise suscite régulièrement le débat. "Qui doit prendre en charge cette journée ?" s'interrogent les partenaires sociaux chaque fois que le cas se présente.

Peggy Saint-Ville s'est penchée sur la question :

Bernard Edouard, le patron du Medef a également évoqué le sujet au micro de Jean-Marc Pulvar :


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