La drépanocytose, un handicap mal connu dans le monde du travail
La semaine de sensibilisation à la drépanocytose est l'occasion d'aborder la prise en compte de cette maladie dans le milieu professionnel.
Inciter les jeunes à se faire dépister pour savoir s’ils risquent de transmettre le gène de la drépanocytose à leurs enfants : c’est l’un des objectifs de l’association pour l’information et la prévention de la drépanocytose (APIPD) qui a installé un stand d’information cette semaine au centre commercial de la Galléria.
Cette semaine de sensibilisation se conclura par un concert de solidarité pour les malades (environ 2000 en Martinique) samedi soir sous le Grand Carbet du Parc Culturel Aimé Césaire.
Mercredi soir, la CTM avait organisé une table ronde baptisée Drep’Emploi autour de l’emploi des drépanocytaires en Martinique. Considérés comme travailleurs handicapés, ils ont parfois du mal à faire comprendre à leur employeur la fatigue intense ou les crises douloureuses que génère cette maladie.
Après avoir du plusieurs fois renoncer à un contrat face à un employeur peu compréhensif, Livia, atteinte de drépanocytose, a fini par trouver un poste dans une institution où elle se sent bien. Mais les problèmes vont au-delà du travail pour ces malades chroniques. Livia se bat depuis des mois par exemple, pour pouvoir faire un prêt bancaire.
Livia est au micro de Béatrice Vandevoorde :