Affaire Wendy : des sanctions disciplinaires seront prises
Les sanctions ne devraient pas tarder à tomber dans l'affaire Wendy, du prénom de l'étudiante recalée en première année de droit au campus de Fouillole. Hier lors d'une rencontre avec le Président de l'Université des Antilles, l'étudiante a maintenu sa version des faits malgré les preuves produites prouvant qu'elle n'aurait pas passé son partiel.
Cette affaire va "trop loin" selon le Président de l'Université des Antilles, Eustase Janky. Lors d'une rencontre hier, l'étudiante a maintenu sa version des faits. Le Président est par conséquent dans l'obligation de sévir. Il saisira les instances de l'université et un conseil de discipline se penchera sur cette "affaire Wendy".
Les faits
L'étudiante suit pour la seconde fois une première année à la faculté de droit du campus de Fouillole. Toutefois, elle n'a pas pu passer en deuxième année en septembre dernier, car elle aurait raté un examen. Or, elle maintient avec conviction, avoir passé cet examen. Un partiel qui pourrait lui permettre de poursuivre son cursus, mais l’université a fait la preuve que l’étudiante n'était pas présente ce jour-là. Elle s’appuie sur la feuille d’émargement signée par 42 étudiants pour 42 copies remises et corrigées, sans celle de l'étudiante Wendy. Une copie qui a fait son apparition quelques jours après l'examen et les corrections. Elle a été égarée selon l'étudiante, puis retrouvée dans les locaux du campus par ses soins, et corrigée de surcroît. Mais le document interpelle. L'université commandite une expertise en graphologie. Il ressortirait que la note donnée à la copie n'aurait pas été attribuée par l'enseignant correcteur. Ce dernier a produit une attestation en ce sens.
Le bras de fer se poursuit entre l'Université des Antilles et l'étudiante
Elle n’exclurait pas selon nos informations de porter cette affaire devant les tribunaux. Et du côté du Président de l'UA, la décision de saisir la section disciplinaire du campus a été prise. Un conseil de discipline sera chargé d'examiner les faits et les preuves avec des sanctions. Cela peut aller jusqu'à l'exclusion de l'étudiante. Eustase Janky qui se retrouve dans l'obligation d'agir aujourd'hui, au regard de l'ampleur que prend l'affaire sur le campus. Le but est surtout de ne pas laisser croire aux étudiants que rien n’est fait dans cette affaire.