Trois jeunes braqueurs jugés et écroués

Par 21/05/2022 - 04:00

Trois jeunes majeurs étaient présentés en comparution immédiate, poursuivis pour braquages. Des faits remontant à début avril, après quelques semaines d’enquête, les gendarmes ont pu les confondre grâce à l’ADN. La bande avait ciblé un automobiliste puis un commerce PMU de Baie-Mahault. Le tribunal a prononcé des peines allant de 2 ans et demi à 3 ans de prison ferme.

    Trois jeunes braqueurs jugés et écroués

Trois jeunes prévenus, d'à peine 18-19 ans, qui ont tenté de jouer les caïds mais qui ont perdu. Le 2 avril dernier, un automobiliste se fait surprendre par 2 jeunes en scooter, qui le somment de s’arrêter. Sous la menace d’un pistolet, il donne son véhicule. 5 jours plus tard, un petit commerce PMU situé à Trioncelle est pris pour cible. Guillaume Gervelas et Naimssy Maddy, encagoulés et armés pénètrent et braquent l’employé, qui choqué, a bénéficié de 3 jours d’ITT. Les malfrats repartent avec le tiroir-caisse ainsi que des tickets de grattage. 

Devant l’enseigne, Prince Masson, les attend au volant, ils prennent ensembles la fuite. La voiture volée sera finalement retrouvée dans une résidence du bourg avec à l’intérieur le matériel abandonné : gants, cagoules et autres. Une erreur de débutants puisque l’ADN permettra de confondre la bande. Le premier jeune, le meneur, a expliqué avoir "manqué d’argent". "L’arme, je l’ai acheté pour m’amuser" a-t-il ajouté. Des réponses parfois déconcertantes, comme s’il s’agissait d’un simple jeu.

Le parquet a déploré cette fascination pour l’argent facile, les armes, les chaînes en or, qu’on expose ensuite sur les réseaux sociaux pour frimer. L’une des avocates, s'est adressée à son client peu souciant d'une manière ferme, ce qui a du coup bien marché. Les visages se sont radicalement transformés. Le tribunal a finalement prononcé des peines allant de 30 mois à 3 ans fermes avec mandat de dépôt.

Maître Lorenza Bourgeac, qui connait bien le milieu carcéral, a usé d’un stratagème peu commun pour défendre son client. Elle a évoqué les conditions de vie en prison, pour qu’il en prenne conscience devant les juges : 

 


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