CHUM : le Rotary Club du Lamentin fait un don de cinq exosquelettes
Le CHU de Martinique a fait ce jeudi 05 mai 2022, l'acquisition de cinq exosquelettes. Des dons en provenance du Rotary Club du Lamentin qui devraient permettre d’améliorer les conditions de travail des personnels soignants exposés à des risques de blessures lors de la manipulation de patients à mobilité réduite.
Le CHU de Martinique a reçu gracieusement cinq exosquelettes de la part du Rotary Club du Lamentin. Ce nouveau matériel médical semble tomber à point nommé pour les personnels soignants qui font d'importants efforts physiques lors de la manipulation de patients à mobilité réduite.
Les services de réanimation, de la médecine physique et de réadaptation de l’hôpital Mangot Vulcin sont prioritairement concernés. L’hôpital Louis Domergue à Trinité avec son service de soins longue durée bénéficie aussi de ce don.
Il s’agit d’un dispositif léger et peu encombrant, qui ressemble à un gilet. Il sert surtout à maintenir le dos de l’utilisateur afin de limiter la prise de postures dangereuses.
Un moyen de soulager le soignant, sans entraver son geste.
"80 % des arrêts de maladie dû aux troubles musculo–squelettiques (TMS)
Le travail quotidien d'un soignant s’accompagne de gestes techniques, faits à répétition. Certaines manipulations lourdes peuvent contribuer sur le long terme à l’épuisement d'un personnel soignant.
Rebecca Rangon, aide soignante polyvalente en réanimation à la Meynard décrit en quoi ces exosquelettes sont d'une aide précieuse :
Ça va nous aider au niveau de la posture, c'est très important parce qu'il y a à peu près 80 % des arrêts de maladie qui sont dus aux problèmes musculo-squelettiques. Les problèmes de dos et de lombaires, c'est très douloureux.Et même pour le patient aussi ça peut être compliqué puisqu'on veut éviter de lui faire mal tout en ménageant notre dos. C'est un très très beau geste de la part du Rotary club envers notre unité, la réanimation.
L’exosquelette a été d'une très grande utilité lors des pics épidémiologiques de la pandémie dans les hôpitaux de l'hexagone. Les soignants des services réanimation devaient réaliser une manœuvre de retournement complexe appelée décubitus ventral sur les patients qui avaient du mal à respirer.