Les deux agresseurs présumés de Guy Hamot jugés aux assises

Par 05/11/2018 - 18:00 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:20

C'est un procès douloureux qui s'est ouvert ce lundi après-midi devant la cour d'assises de Basse-Terre. Celui des auteurs des violences ayant entraîné la mort de Guy HAMOT à Capesterre de Marie-Galante en septembre 2016. Un crime qui avait ému toute la population, eu égard à la popularité de la victime mais également à son âge. L'homme de 84 ans, qui tenait une petite épicerie, avait été victime d'un cambriolage de 2 jeunes de la commune qui comparaissent jusqu'à mercredi.

    Les deux agresseurs présumés de Guy Hamot jugés aux assises

Tristesse, douleur et humilité se mélangent depuis le début d'après-midi dans une salle d'audience recueillie. Une salle où tous ceux qui ont pris place ont une profonde pensée pour une victime de 84 ans qui manque terriblement à une famille encore meurtrie par cette soirée du 18 septembre 2016. Une famille partagée entre Capesterre de Marie-Galante et Basse-Terre pour veiller ce soir et enterrer demain une sœur de celui dont on juge le meurtrier et son complice. S'ils sont deux accusés, un seul est assis dans le box.

Ganja HEGESIPPE, 25 ans aujourd'hui, aide cuisinier, est détenu depuis les faits dont le directeur d'enquête est venu cet après-midi confirmer que c'est lui qui a monté, organisé et réalisé le cambriolage et porté les coups meurtriers sur l'octogénaire.

Un récit glacial, autant que le détachement avec lequel l'accusé principal a avoué ses gestes, accompagnés de coups de pieds et de coups de poings, notamment à la tête au point d’entraîner un œdème cérébral fatal.Ganja HEGESIPPE écoute tête baissée. 

Daryl BERNARD, lui, est libre sous contrôle judicaire. Le Directeur d'enquête ne l'a présenté que comme un spectateur placé sous l'emprise de HEGESIPPE qui avait besoin d'un assistant, d'un complice, pour accomplir son acte. Le rôle de BERNARD, 21 ans, est beaucoup plus atténué. Il a assisté sans participer, mais il n'a, aussi rien fait pour empêcher ce déchaînement de violences qui allait causer 9 jours plus tard la mort de Guy HAMOT.


À lire également