Pas d'école et de restauration scolaire à Saint-Joseph en raison d'un mouvement de grève
Des agents de la ville de Saint-Joseph affiliés à la CGTM sont en grève depuis hier. Ce mardi le mouvement se poursuit et entraîne de fortes perturbations dans les écoles.
Comme lundi, les petits joséphins n'ont pas eu école aujourd'hui. Les parents, les enseignants et le personnel municipal ont trouvé des chaînes et des cadenas aux grilles des établissements scolaires.
Huit établissements sur neuf sont inaccessibles. La cantine centrale est à l'arrêt ce qui provoque empêche la livraison de repas à la commune voisine du Gros-Morne.
Ces blocages sont la conséquence d'un mouvement de grève entamé lundi par une partie des agents de la ville.
Néanmoins, la CGTM-SOEM rejette la responsabilité des fermetures d'école sur le maire. C'est en tout cas ce qu'avance Daniel Joséphine, secrétaire général de la CGTM-SOEM à Saint-Joseph :
Si les enfants souffrent, si les parents souffrent, c'est le maire qui les faits souffrir. Nous avons déposé un préavis. Le maire avait 5 jours pour y répondre. Il ne nous a pas répondu donc il est allé à la confrontation avec nous. Lorsque nous sommes venus négociés mercredi dernier, il nous a menacé à notre arrivée. Cela veut dire qu'il n'était pas près à négocier. Il n'est pas prêt à écouter la souffrance de l'agent, de sa famille. On ne peut le laisser dans sa souffrance pour faire plaisir à la municipalité
La mobilisation actuelle se veut être un mouvement de soutien à un employé municipal qui fait l'objet de deux procédures. Hier, le conseil de discipline qui devait se pencher sur son cas a été reporté au 20 juin prochain. Le quorum n'étant pas atteint.
La seconde procédure fait suite à une plainte de Yan Monplaisir, maire de la commune. L'agent sera jugé ce jeudi par le tribunal correctionnel de Fort-de-France. La justice lui reproche d'avoir agressé verbalement le premier magistrat joséphin.