La discorde ne s'apaise pas entre des riverains et un restaurateur du Carbet
La querelle entre certains riverains et le propriétaire du Petibonum de connaît pas de trêve.
L'installation éphémère du restaurant le Petibonum pose une nouvelle fois problème à certains riverains. La mise à disposition des toilettes publiques de la plage fait polémique.
Par mesure d'hygiène, le gérant du restaurant en a fait la demande à la mairie qui a autorisé l'accès au wc. La clé doit être demandée obligatoirement au Petibonum par tout utilisateur des wc.
Pour le maire de la commune, Jean-Claude Ecanville, cette solution de transition a l'assentiment de la municipalité.
Ce restaurateur essaie de reprendre une activité. Il m'a demandé à utiliser une des toilettes en laissant la clé à disposition des riverains, des touristes et de ses employés. Je ne vois pas pourquoi il y a lieu de polémiquer. Je lui ai demandé de s'occuper des toilettes, week-end compris
Pour Jean-Pierre Maurice, riverain, l'absence de lavabo dans ces toilettes pose problème. Guy Ferdinand, propriétaire du Petibonum balaie cette critique du revers de main.
Nous on a pour salariés deux éviers et pour les visiteurs il y a les douches municipales qui sont à côté des toilettes donc ils peuvent s'y laver les mains
Ce même riverain et un autre se plaignent des nuisances sonores et de la fumée dégagée du restaurant au moment des grillades. C'est ce qu'assure Catherine Maurice, voisine du Petibonum.
Quelques fois, on ne peut pas écouter la télévision dans la maison. On aspire qu'à une chose, c'est vivre ensemble. Mais un restaurant, c'est un restaurant et pas une boîte de nuit.
Catherine et son époux Jean-Pierre Maurice se plaignent également des débris d'incendie et l'emplacement des poubelles à proximité de leur maison.
C'est le citoyen qui en a assez de voir le désordre qui règne sur cette plage au bénéfice de certaines personnes. On peut très bien développer le tourisme et l'économie en respectant un certain nombre de normes
Le restaurant avait été ravagé par les flammes le 27 décembre dernier. L'activité a repris le 29 décembre. Le nombre de couvert est passé de 100 à 80.
Rassurant, Guy Ferdinand assure que les démarches concernant le permis de construire sont en cours pour reconstruire le restaurant.