Il se baladait nu en hurlant sur les toits de son quartier

Par 18/01/2019 - 06:01 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:06

Y’avait-il un loup-garou au Gosier ? C’est la question qui aurait pu être posée ce jeudi en audience de comparution immédiate. Un quinquagénaire était jugé pour des violences, exhibitions sexuelles et tapages commis au cours de ces derniers mois. Tout un quartier s’est retrouvé excédé par ses agissements quelques peu singuliers car la nuit venue, l’homme se baladait nu sur les toits en hurlant. Il avait de plus poursuivi une voisine avec son coutelas mardi avant d'être appréhendé.

    Il se baladait nu en hurlant sur les toits de son quartier

Les magistrats ont de suite remarqué que Jacques, le prévenu de 53 ans n’avait pas toute sa tête, encore moins lorsqu’il consomme de la drogue selon les victimes. Sur le banc des parties civiles, plusieurs riverains venus exprimer leur détresse, leur désarroi face à une situation qui dure depuis des mois. Certains à bout de nerfs, ont éclaté en sanglots à la barre, suppliant le tribunal de trouver une solution, ils ont déjà fait en vain des pétitions.

Il se promène nu et hurle la nuit tombée 

Tout a commencé il y a une dizaine d’année, lorsque le mis en cause est revenu vivre en Guadeloupe, après 25 ans passés à Paris. Il a hérité de la maison de ses parents décédés. Depuis, l’homme ne cesse de perturber le quartier, il se promène tout nu avec un coutelas. La nuit venue, c’est pire, il monte sur les toits et passe de maison en maison, s’introduit chez les gens et hurle jusqu’à très tard, parfois en jouant des percussions. "Je suis musicien madame la présidente, mais je réfute ce que disent mes voisins, je n’ai jamais agressé personne".

Des riverains apeurés 

Sauf que des témoignages, il y en a des dizaines, d’habitants ou de touristes saisonniers qui ont du fuir dès les premières heures. L’intéressé se montrerait de surcroit vulgaire et menaçant, contraignant les gens à s’enfermer chez eux à double tour. Interpellé mardi par la BAC, après avoir poursuivi une femme dans la rue avec son sabre, il a immédiatement été déféré puis présenté. Vu son état psychologique, le ministère public a tout logiquement demandé une expertise médicale et un placement en établissement spécialisé.

 

 


À lire également