Saint-Valentin : d'ici ou d'ailleurs, les fleurs restent un classique

Les roses que l'on trouve en Martinique sont généralement importées d'Amérique du Sud, notamment de Colombie. En effet, ces fleurs ne sont pas de saison dans l'hexagone et parcourent donc des milliers de kilomètres pour faire des heureuses.

Mais faute au Covid-19, cette année, elles se feront plus rares et plus chers sur notre territoire.

En effet, la pandémie a fait s'envoler le coût du fret de 30% en moyenne et les restrictions sanitaires ont poussé les compagnies à suspendre des rotations aériennes, comme l'explique Jean-Claude Florentini, président du syndicat des transitaires, économiste et expert dans la chaîne d'approvisionnement:

Depuis le début de l'épidémie, le marché a subi des hausses brutales. Même si ça s'équilibre, on reste à des niveaux élevés.

Ainsi, les fleurs quittent désormais l'Amérique du Sud pour s'envoler vers l'Europe, avant de revenir dans la Caraïbe.C'est bien ce trajet qui fait grimper le prix des roses cette année.

Si certains fleuristes martiniquais ont tout de même souhaité respecter la tradition et commander des roses rouges et de couleurs, directement en Hollande par exemple, d'autres ne sont pas prêts à renoncer à cette période faste pour la profession et préfèrent mettre en valeur les fleurs locales, comme l'explique Sonia Claveau, fleuriste à Schoelcher,:

Nous allons inciter les clients à revenir vers les fleurs de chez nous, comme la rose de porcelaine, notre rose locale.

Choisir une telle composition pour sa bien-aimé est aussi, au-delà d'un symbole d'amour, un choix éco-responsable pour la planète.