Cour d'Assises : 15 ans requis et 15 ans obtenus
15 ans de réclusion criminelle assortis de 10 années de suivi socio judiciaire. C'est le verdict ce vendredi soir, copie conforme des réquisitions de ce matin, à l'encontre de Terry ADEQUIMLOM.
L'accusé de 25 ans a été reconnu coupable de meurtre pour avoir volontairement donné la mort à l'aide d'un couteau, le 1er février 2019 sur la plage des Amandiers à Ste Rose, à son cousin, tout juste âgé de 2 ans de plus que lui. Un drame survenu à la clôture d'une soirée festive, familiale et amicale au cours de laquelle l'auteur des faits avait consommé de l'alcool et fumé du cannabis. L'avocate générale, Elodie ROUCHOUSE avait requis 15 années de réclusion criminelle. Elle les a obtenues.
Terry ADEQUILOM a été reconnu coupable d'avoir volontairement donné la mort à son cousin, Yoan GARZUEL, le 1er février 2019 à Ste Rose. La représentante du Ministère Public a également vu ses réquisition confortées par les recommandations complémentaires qu'elle avait sollicité en demandant d'assortir la peine de 10 années de suivi sociojudiciaire avec injonction de soins à la sortie de prison du condamné. Une épée de Damoclès supplémentaire qui contraindra Terry ADEQUILOM d'être très prudent lorsqu'il aura fini de purger sa peine. L'avocate générale avait d'ailleurs beaucoup insisté dans son réquisitoire sur cette injonction fondamentale pour éviter toute récidive car le condamné a montré un visage relativement inquiétant pendant les deux journées d'audience de son procès.
Son impulsivité reconnue par tous et établie par les experts, les frustrations auxquelles il se retrouve facilement confronté, ses colères immaitrisables, sont autant d'éléments qui nécessitent une protection de la société à martelé Elodie ROUCHOUSE qui a aussi démontré que le meurtre était bien constitué, que l'intention d'homicide était présente et que la multiplicité des coups, 11 en tout, dont 2 mortels à l'aide d'une arme dangereuse, dont certains portés dans des parties vitales du corps, ne pouvaient laisser planer le moindre doute.
La défense a bien sûr tentée ensuite d'amoindrir la responsabilité de son client, mais sans succès. L'accusé n'ayant pas nécessairement facilité la tâche de son conseil en variant ses versions, en prenant des positions d'atténuation voir de dénégation qui ce soir se sont toutes retournées contre lui.