Trois médecins internes du CHBT rackettés sur un barrage
Trois internes médecins du Centre Hospitalier de la Basse-Terre, un homme et deux femmes, ont été raquettés à Chemin neuf Trois-Rivières lundi en début de soirée. Ils revenaient de Pointe-à-Pitre où l'une d'entre eux arrivée en Guadeloupe pour prendre ses fonctions seulement depuis le 1er novembre était montée avec 2 de ses collègues pour récupérer son véhicule.
La jeune médecin n'était en Guadeloupe que depuis 3 semaines en provenance de l'hexagone. Jeune interne de 25 ans, elle venait de prendre son service aux urgences du Centre Hospitalier de la Basse-Terre où elle était intégrée depuis le 1er novembre. Comme 20 à 30 de ses collègues qui changent tous les 6 mois. Lundi dans l'après-midi, avec 2 de ses collègues, elle s'est rendue à Pointe-à-Pitre pour récupérer son véhicule. Sur le chemin du retour, vers 17h30, évitant le barrage de Sapotille, passant par Chemin neuf, elle s'est faite arrêtée par 2 individus vêtus de noir et cagoulés.
La voiture de ses collègues qui la précédait était déjà passée. Les 2 hommes en question sont montés dans sa voiture et lui ont réclamé de l'argent. C'était l'argent ou le véhicule. Finalement, s'apercevant de l'incident, ses 2 collègues ont fait demi tour et le collègue masculin a tenté de négocier avec les 2 hommes qui ne se sont pas contentés des 50e que les 3 internes avaient sur eux en liquide.
Ils les ont contraint à les conduire à un distributeur automatique de banque au bourg de la commune où là ils ont réussit à extraire les 120 euros qui restaient sur le compte de l'un des 3 internes à qui les deux individus réclamaient un minimum de 200 euros. Au bout du compte, ils sont repartis à pied après avoir raquette donc de 170 euros et les 3 internes ont pu ensuite s'éloigner vers Basse-Terre avec leurs 2 véhicules pour déposer plainte au commissariat du chef lieu.
La jeune interne traumatisée est aujourd'hui en arrêt de maladie. Elle essaie de se remettre de ses émotions avec l'accord de sa cheffe de service des urgences du CHBT qui a très bien compris qu'il fallait quelques jours de repos et de récupération à sa salariée pour se refaire un moral. Quant aux 2 raquetteurs, ils sont activement recherchés par les forces de l'ordre.
Le reste de l'histoire traumatisante qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques nous est raconté par la Directrice du Centre Hospitalier de la Basse-Terre, Christine WILHELM :