Un gendarme guadeloupéen se suicide dans l'Essonne

Par 09/04/2019 - 12:39 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:51

Un gendarmes d'origine Guadeloupéenne s'est suicidé lundi en région parisienne. Le militaire de 35 ans aurait usé de son arme de service mais on ignore pour l'heure les raisons. Il faut savoir que le nombre de suicides dans les forces de l'ordre au niveau national, reste élevé. L'année dernière, une soixantaine de policiers et gendarmes se sont donnés la mort.

    Un gendarme guadeloupéen se suicide dans l'Essonne

Les motivations précises ne sont pas encore connues, mais la victime était âgée de 35 ans et père de deux enfants. Willy G. semble t-il originaire de Castaing à Sainte-Anne en Guadeloupe, militaire de la gendarmerie qui aurait débuté à Pointe-à-pitre, puis affecté à la brigade territoriale d’Orsay, s’est suicidé ce lundi en utilisant son arme à feu. Il se trouvait au moment des faits à l’extérieur de la caserne où il était en poste. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de son geste.

Beaucoup de suicides

Il s’agit du second suicide d’un gendarme depuis le 1er janvier après celui d’un militaire de 32 ans dans le Loir-et-Cher le 9 mars dernier. La police n’est pas en reste, trois policiers se sont suicidés la semaine dernière. D’autre part, 25 fonctionnaires de police se sont donnés la mort depuis le début de l’année, soit un suicide tous les quatre jours en moyenne. Une policière a mis fin à ses jours ce week-end dans les Yvelines, ainsi qu’un policier affecté à Alès au cours de la semaine. Un troisième policier affecté à Paris avait été retrouvé mort quelques jours avant.

Des métiers difficiles

Selon une récente étude, les métiers liés à la force publique, sont classés parmi les plus pénibles, où on enregistre le plus de dépressions souvent liées à des difficultés de mobilité et d’éloignement selon les syndicats. Notez qu’au moins 35 policiers et 33 gendarmes ont mis fin à leurs jours en 2018.

 

 


À lire également