Des faux avis de recherche sur l'affaire Zempache
Attention si vous êtes adeptes des réseaux sociaux ! De faux avis de recherches circulent sur internet, impliquant des personnes accusées à tort d’être mêlées au meurtre de Dimitri Zami. Les forces de l’ordre indiquent que ces dernières n’ont rien à voir avec l’affaire et craignent des représailles infondées. Plusieurs plaintes ont été déposées à la police et à la gendarmerie.
Les fausses informations circulent régulièrement sur les réseaux sociaux, ce n’est pas nouveau. A chaque fois qu’un évènement marquant se produit un florilège de messages, d’audios voir de photos est publié, partagé puis repartagé notamment sur Whatsapp et Facebook. Le problème est qu’au-delà de gêner le travail des enquêteurs, qui se doivent de vérifier chacune des données, leur faisant ainsi perdre du temps, parfois, les rumeurs infondées peuvent avoir des conséquences très graves.
Deux plaintes déjà déposées
C’est la raison pour laquelle plusieurs plaintes ont été déposées depuis l’homicide de Zempache au Gosier il y a deux semaines. Une première la semaine dernière à Pointe-à-pitre, une mère a reçu la photo de son fils sur internet, alors que ce dernier n’avait aucun lien avec l’affaire. Rebelote ce samedi, dans l’après-midi, un jeune homme de Petit-Bourg a vu un faux avis de recherches circuler. Il a immédiatement averti les gendarmes qui ont pris sa déposition. Steeven C. n’a encore là rien voir avec le meurtre de Dimitri Zami contrairement à ce qu’indique la fakenews, qui a repris les codes esthétiques des vrai avis officiels des autorités.
Risque de représailles infondées
Problème, les plus crédules voyant ce genre de documents, peuvent saturer les standards d’urgences au mieux, ou exercer des représailles au pire. Sur accord d'un magistrat du parquet, des investigations sont en cours afin d’identifier les auteurs de ces canulars de mauvais goût qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.