L'employée condamnée pour un détournement à 190.000€

Par 19/10/2021 - 18:36 • Mis à jour le 19/10/2021 - 18:38

Il était question ce mardi au tribunal correctionnel, d’affaires à caractère financier. Avec entre autres, cette femme de 53 ans, poursuivie pour avoir spolié son employeur, une société de panneaux solaires à Jarry. La salariée peu scrupuleuse avait grâce à des combines, ainsi détourné près de 190.000€ entre 2014 et 2020. Démasquée, elle devait s'expliquer devant le tribunal. Elle a écopé de 12 mois avec sursis et confiscation d’une partie de sa maison.

    L'employée condamnée pour un détournement à 190.000€

Plus de 185 chèques encaissés, sans compter les paiements en espèces qui n’ont pas pu être retracés. On estime le préjudice chiffrable à presque 190.000€, détournés pendant 6 ans. Cette assistante œuvrant au service SAV dans une société bien connue de panneaux photovoltaïques, ne se gênait pas. Elle remplissait elle-même les chèques des clients ou falsifiait les noms, en procédant par la suite à des pirouettes comptables pour ne pas que la direction s’en rende compte.

Mais à l’arrivé d’un nouveau dirigeant, ce dernier a vu plusieurs anomalies. Des sorties de marchandises ou des prestations sans retour d’argent. La mise en cause interpellée a de suite avoué devant les gendarmes, indiquant tout d'abord une somme de 40.000€. Des aveux bien trop rapides et suspects. En cherchant plus, les militaires ont constaté que le montant était bien plus important. 74.000€ ont transité sur un compte personnel et 115.000€ sur un autre sur cette période.

À la barre, la prévenue a parlé d’un engrenage sans aucune alerte, donc elle a continué. « Plus de 20 ans d’ancienneté dans la boite, vous avez abusé de la confiance de votre employeur malgré votre salaire, et tout dépensé dans du vent » a souligné la présidente. Licenciée depuis, elle ne trouve plus de travail et peine à s'en sortir, d’autant qu’elle doit maintenant rembourser. Le parquet a parlé de différents modes opératoires pour dissimuler la fraude, la défense d’une faute compulsive, elle regrette. Les juges ont prononcé 1 an de prison avec sursis et confiscation des parts à hauteur de 150.000€ du seul bien immobilier qu’elle possède.

 


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