Il explique se soigner avec du cannabis et prend le volant
Un trentenaire était présenté en procédure de comparution immédiate ce mardi après avoir été contrôlé sans permis au volant et de surcroit sous l’emprise de stupéfiants aux Abymes. Il a expliqué utiliser le cannabis à des fins thérapeutiques car il souffre de séquelles liées à un accident. Le tribunal l’a condamné à 12 mois de prison dont la moitié assortie du sursis.
Il y a quelques jours, Alain Rendu, circule sur le boulevard des héros, lorsqu’une patrouille trouve opportun de procéder à un contrôle. Bonne pioche, puisque le conducteur de la voiture n’est pas titulaire du permis, et il dispose après fouilles d’une quinzaine de grammes de cannabis. Après analyses toxicologiques, il s’avère que l’homme présente un taux conséquent de THC, la molécule spécifique. « J’étais sorti en urgence pour récupérer des médicaments pour ma femme enceinte, qui souffrait de contractions », « Je sais que ce n’est pas bien, je le reconnais » a avoué le prévenu à la barre.
A la recherche de médicaments pour sa femme
Suite à un grave accident étant plus jeune, il fume de l’herbe pour ses douleurs, son médecin lui a prescrit de la morphine, mais ce traitement ne lui convient pas. Une consommation de drogue à des fin thérapeutiques donc, a essayé d’argumenter le mis en cause. Il l’assure; même s’il est déjà connu pour des anciens faits de trafic, il a arrêté les bêtises depuis sa sorti de prison il y a plus d’un an. Il travaille et tente de subvenir difficilement aux besoins de sa nouvelle famille.
Le cannabis soulagerait ses douleurs
Son avocat commis d’office a étayé les propos de prévenu; il a bien des séquelles notamment au dos, et le cannabis soulagerait ses crises. Ce soir là, il ne comptait pas prendre le volant mais c’était un cas de force majeure pour le bien de sa compagne. Le tribunal a requalifié les faits de détention en simple usage et a retenu le reste des infractions. Il a prononcé 1 an de prison dont la moitié ferme aménageable aux vues des circonstances particulières mais avec une obligation de suivi médical.