Condamné pour avoir frappé sans raison un septuagénaire à Sainte-Rose

Par 13/06/2019 - 10:12 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:41

Le 10 juin dernier, à l'issue du marché du Lundi de Pentecôte, un homme de 29 ans avait agressé un septuagénaire sans raison et avec une violence folle sur la place tricolore à Sainte Rose. Ce mercredi, il a été condamné par le tribunal correctionnel de Pointe à Pitre. L’homme de 29 ans déjà connu de la justice a été jugé hier en correctionnelle.

    Condamné pour avoir frappé sans raison un septuagénaire  à Sainte-Rose

Impossible d'expliquer cet acte violent et presque animal survenu à l'issue du marché de Sainte-Rose, lundi dernier. Devant des magistrats interloqués, le prévenu était lui même incapable de se souvenir de l'état d'esprit qui l'animait au moment de frapper, sans aucune raison, sa victime de 72 ans devant des témoins.

Un coup à l'œil infligé avec son téléphone portable et un second au thorax avec une pierre, entraînant une incapacité de travailler de quatre jours. Certaines personnes auraient même entendu l'agresseur dire qu'il était « venu pour tuer », ce dont cet homme de 29 ans ne se souvient pas non plus. « Ce n'est pas dans mes habitudes », « je ne me rappelle pas », n'a-t-il cessé de répéter derrière la vitre de son box.

Un homme déjà connu de la justice

Pourtant c'est loin d'être la première condamnation de l'individu qui est largement connu des tribunaux pour des faits similaires et qui a déjà été incarcéré dans le passé. Il est déjà passé huit fois devant la justice, dont quatre fois pour des agressions gratuites et violentes, en 2011, 2013 et à deux reprises en 2015.

Dans l'une de ses affaires, il avait même frappé un pompier lors d'une soirée carnavalesque. Des poings qui partent sans raison, souvenirs flous ou inexistants pour chacun de ces précédents, mais à chaque fois, l'emprise de l'alcool que cet homme reconnaît comme étant un problème, pour lequel il s'était déjà fait soigner avant de rechuter lundi dernier.

Exprimant des remords, ce père de famille de deux enfants, parmi lesquels une fille de 6 ans, dont la garde lui a été confiée chez ses parents où il réside encore, s'est dit également prêt à être pris en charge pour ses explosions violentes.

Un suivi psychologique

Des soins psychologiques et addictologiques ont de nouveau été requis et ce sainte-rosien a été condamné à une peine de douze mois, dont huit avec sursis avec une période de mise à l'épreuve de deux ans.

Une peine clémente selon la juge qui a rappelé à cet individu qu'il ne pourrait pas se permettre d'avoir de nouveau un épisode de folie violente.


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