Le Sékirit’Li pour se protéger chez soi en cas de séisme
Comme l'actualité nous l'a rappelé dramatiquement il y a peu, la zone Caraïbes est soumise à des séismes qui peuvent être de grande ampleur. Pour le concepteur du Sékirit’li, Emmanuel Marie-Luce, chaque catastrophe sismique est une démonstration de l’utilité de son invention, le lit anti-écrasement.
Et si l’on pouvait éviter le pire lors d’un tremblement de terre en se réfugiant dans son lit… C’est l’idée d’Emmanuel Marie Luce qui est à l’initiative du projet Sékirit’li. Le fondateur de l’association Arbre à Vie se bat depuis de nombreuses années pour développer son projet, et le commercialiser.
Plusieurs sollicitations lui ont été adressées depuis le séisme en Haïti pour lui demander où en était la phase industrielle de fabrication de son Sékirit’Li.
Vers une fabrication à grande échelle et une commercialisation ?
Emmanuel Marie-Luce s'estime prêt à mettre en place l'industrialisation. Il imagine qu'une étude approfondie avec des partenaires publics et privés pourrait être réalisée pour mettre en place une unité de production en Martinique.
Nous avons réussi aujourd'hui à rassembler tout le monde autour d'une clé, qu'il faut maintenant tourner. La CTM, l'État, le Gouvernement dans le cadre des assises d'Outre-mer doivent pouvoir nous suivre et faire en sorte que la Martinique puisse avoir un grand projet et qu'on puisse arrêter d'avoir peur parce que ce qui est arrivé à Haïti, peut nous arriver !
Pour lui, ce projet doit être un sujet de création d'activité incontournable pour la jeunesse martiniquaise et la Martinique.
Un projet déjà pensé par le concepteur
Le créateur explique qu'un dossier est déposé pour démarrer l'entreprise et est défendu par la CCIM et son Président dans le cadre du plan Rebond. La deuxième phase, sera un montage de dossier pour obtenir un entrepôt bureau.
Tout est installé chez moi... Ça ne peut pas continuer comme ça. Donc, il nous faut pouvoir travailler et embaucher du monde
Il souhaite embaucher en priorité une personne chargée de mission qui se déplacera dans l'ensemble de la Caraïbe. L'objectif est de pouvoir expliquer le projet dans tous les endroits concernés.
Son souhait est uniquement d'être partenaire de cette entreprise qui sera créée. Emmanuel Marie-Luce est persuadé que si ses lits se vendent, il y aura automatiquement une aide pour leur achat, comme pour le chauffe-eau solaire, les panneaux photovoltaïques, les citernes, etc.
Avec la fabrication à la chaîne et les aides, il pense que le Sékirit’Li pourrait coûter entre 500 et 1000 euros.
À lire Cap sur l'avenir pour le Sékirit Li !
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