JO : la Guadeloupe a ramené huit médailles à la délégation tricolore
Les athlètes guadeloupéens ont tenu leur rang à Tokyo, en contribuant à ramener huit médailles à la France, sur les 33 glanées au total. En tout, douze athlètes originaires de nos îles ont été dorés, argentés ou bronzés au Japon.
Avec 33 médailles, contre 42 à Rio en 2016, le bilan national est un peu mitigé après ces Jeux olympiques 2020, qui se sont tenus en 2021 en raison de la crise sanitaire. En revanche, les Guadeloupéens, eux, n'ont globalement pas déçu. Comme à l'accoutumée, l'Outre-Mer a contribué largement au succès du sport français et singulièrement notre archipel, en prenant part à huit aventures médaillées.
Les premiers à se distinguer ont été les judokas. Teddy Riner a profité de cet événement pour remporter les 4e et 5e breloques olympiques de sa riche carrière, en bronze en individuel en +100 kg et en or par équipe. À ces côtés pour ce titre, se trouvait aussi Sarah-Léonie Cysique, double médaillée au Nippon Budokan, puisque également argentée en individuel en -67 kg.
Les escrimeurs, eux, ont déçu en individuel. Coraline Vitalis, Yannick Borel, Anita Blaze, Ysaora Thibus et Enzo Lefort ne parvenant pas à atteindre les places médaillables malgré les espoirs légitimes placés en eux. En revanche, en équipe, les trois derniers cités ont brillé. Blaze et Thibus remportant l'argent et Lefort l'or au fleuret.
Les trois dernières récompenses sont venues des sports collectifs d'intérieur, avec une véritable razzia tricolore de cinq médailles sur six épreuves. Il y a eu l'or au volley pour Daryl Bultor, le même métal pour le trio Allison Pineau, Océane Sercien-Ugolin et Méline Nocandy au hand qui ont imité les garçons titré la veille et enfin le basket avec l'argent remporté de haute lutte, malgré la défaite en finale face aux États-Unis, pour Rudy Gobert, auquel on peut associer Petr Cornélie, originaire aussi de notre archipel.
La Guadeloupe aurait pu encore mieux faire avec les espoirs placés en Wilhem Belocian, encore malchanceux aux Jeux, qui aura l'occasion de rebondir à Paris dans trois ans, mais aussi en BMX avec Manon Valentino et la prometteuse Axelle Etienne, qui viseront un podium dans la capitale.