Procès en appel pour un homme condamné pour viol avec armes sur personne vulnérable
Ronald James comparaît pour la deuxième fois devant la cour d'assises. Il a, en effet, interjeté appel du verdict de 16 années de réclusion criminelle prononcé en première instance à son encontre. Poursuivi pour viol avec arme et viol sur personne vulnérable, l'accusé doit faire à deux de ses victimes, dont une ex-conjointe, qui se sont constituées parties civiles.
Ronald James avait-il un faible pour les européennes ? Lui, grand, fort et musclé semblait également préférer les femmes plus courtes et plus âgées que lui. Elles auraient pu être, au moins 5 en parties civiles mais elles ne sont finalement que 2.
Celle qui a été entendu ce lundi après-midi a été sa conjointe. Elle a avoué l'avoir aimé mais aussi n'avoir pas trouvé en retour cette même flamme. L’ex-compagne a précisé que cette relation était construite surtout à son détriment : c'est elle qui l'hébergeait et qui faisait les courses. Son compagnon refusant de partager les dépenses. Une situation qu'elle a considérée comme abusive et qui a compliqué les relations dans un couple qui a fini par se déchirer, d'autant que l'accusé avait d'autres fréquentations féminines ; ce que n'appréciait pas sa compagne. Au point qu'elle l'a mis à la porte le 20 décembre 2015.
Un rejet accentué par le dépôt de trois mains courantes pour menaces de mort par sms, dégradations et insultes.
Ce rejet et ces plaintes, l'accusé les a refusés et l’individu a décidé de lui montrer qui était « le plus fort » en l'agressant 3 semaines plus tard. Il était difficile pour celle qui avait 53 ans au moment des faits de résister puisque porteuse d'un handicap.
Cette vulnérabilité est une circonstance aggravante qui vient s'ajouter au viol de la deuxième plaignante, âgée de 60 ans au moment des faits, que l'on entendra ce mardi.