Dengue : fin de la plus longue épidémie qu'ait connue la Guadeloupe

Par 21/05/2021 - 16:05 • Mis à jour le 24/05/2021 - 10:45

La réunion en téléconférence du Comité de gestion de ce jeudi 20 mai a acté la fin de l’épidémie de Dengue en Guadeloupe. Il s’agit de la plus longue épidémie jamais enregistrée à ce jour dans l’archipel. Au total, elle aura duré 78 semaines et a fait trois décès.

    Dengue : fin de la plus longue épidémie qu'ait connue la Guadeloupe

C’est officiel, l’épidémie de dengue est terminée. Il s’agit de la plus longue épidémie jamais enregistrée à ce jour dans l’archipel. Au total, elle aura duré 78 semaines. L’épidémie a débuté en octobre 2019, s’est poursuivie pendant toute l’année 2020 avant de ralentir au mois de mars dernier.

La réunion en téléconférence du Comité de gestion de ce jeudi 20 mai a acté la fin de l’épidémie de Dengue en Guadeloupe. Selon le bilan de Santé publique France, il y a eu 23 590 cas cliniquement évocateurs, 218 hospitalisations dont 3 décès liés à la maladie.

Toutefois, si la Guadeloupe sort de la phase épidémique, la dengue n’a pas pour autant disparu du territoire. L’Agence Régionale de Santé appelle les collectivités et acteurs majeurs de la lutte contre la prolifération des moustiques à profiter de cette phase de faible circulation du virus pour mettre en place des actions de formation des personnels mobilisables en matière d’habitat ou de gestion de l’environnement.

« Il est essentiel d’agir en prévention pour diminuer au maximum les gîtes larvaires et éviter une reprise épidémique.»

Le BTP, arme de lutte contre la prolifération des gîtes larvaires

Les professionnels de la construction devraient bénéficier d’une formation sur les règles à respecter pendant l’élaboration ou la rénovation des bâtiments, pour éviter la prolifération des gites à moustiques, notamment dans les zones en hauteur, difficiles à contrôler. La Préfecture et l’ARS, avec l’aide des organisations professionnelles en charge du bâtiment se sont engagés à sensibiliser les professionnels.

Par ailleurs, les équipes de l’ARS travaillent sur des solutions innovantes telles que les moustiquaires de citernes, les pièges de nouvelle génération ou encore l’expérimentation de la technique de l’insecte stérile (TIS) visant à diminuer les populations de moustiques vecteurs de la maladie, présents dans les zones à risque ou à proximité des habitations.


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