COVID: 747 nouveaux cas et 9 décès en une semaine

Par 21/04/2021 - 18:42 • Mis à jour le 21/04/2021 - 21:52

Les autorités ont tenu ce mercredi un nouveau point de situation sur l'épidémie de COVID-19 en Guadeloupe. Si les indicateurs de surveillance de la maladie demeurent relativement stables selon l'ARS, 747 nouveaux cas ont été identifiés en une semaine. Les autorités déplorent également 9 décès enregistrés en milieu hospitalier sur cette période.

    COVID: 747 nouveaux cas et 9 décès en une semaine

Ce mercredi, lors du point de situation sur l'épidémie de covid-19 qui s'est tenu à la Préfecture à Basse-Terre, la directrice générale de l'Agence régionale de santé a communiqué les récentes chiffres remontés 

747 nouveaux cas ont été identifiés sur une semaine. Santé Publique France qui prend en compte les Guadeloupéens testés hors du département, en comptabilise 843. La semaine précédente, l'ARS dénombrait pour rappel, 563 nouveaux cas. Valérie Denux a expliqué que les indicateurs de surveillance demeuraient cependant stables. Si le taux d'incidence de la maladie est en augmentation avec 198 cas pour 100 000 habitants ( 224 pour Santé Publique France), le taux de positivité et le taux de reproduction du virus, le R, sont en diminution. 

Toutefois, ces chiffres très élevés dépeignent une circulation toujours très active de la maladie sur le territoire. 

Sur cette période du 12 au 18 avril, 9 clusters ont été déclarés dans l'archipel mais sur le seul début de semaine,10 nouveaux ont déjà été identifiés.

La présence du variant indien 

Le variant anglais est majoritaire dans l'archipel et représente 96% des cas découverts. 

La directrice générale de l'ARS a tenu à apporter des précisions sur la présence du variant indien sur le territoire indiquant qu'au mois de mars quatre personnes  qui se rendaient en République Dominicaine pour des raisons professionnelles ont été en transit en Guadeloupe. Elles ont été testées à leur arrivée et placées à l'isolement à l'hôtel comme prévoit le protocole en vigueur. Sur ces tests, deux se sont révélés positifs au variant indien. Valérie Denux a indiqué que les malades ont été placés en quatorzaine et après un nouveau test négatif cette fois, ont pu quitter la Guadeloupe. Aucun cas lié à ces deux patients n'a été recensé et hormis eux, aucune trace du variant indien n'a été détectée en Guadeloupe, a précisé la directrice générale de l'ARS. 

Une tension hospitalière toujours prégnante 

Les hôpitaux restent néanmoins toujours soumis à une forte tension dans leur service. Lors de la réunion du comité de suivi ce mercredi, les directeurs du CHU et du CHBT ont fait part aux autorités de leur inquiétude. A l'heure actuelle, 24 personnes sont hospitalisées au service de réanimation du centre hospitalier universitaire, 98 personnes en service de médecine et 17 en service de suite et de réadaptation. 

En outre, 59 passages ont été comptabilisés aux urgences du CHU dont 37 positifs. 32 de ces malades ont été admis à l'hôpital. 

Les autorités déplorent 9 décès en une semaine dont 5 en médecine et 4 en réanimation. La moyenne d'âge de ces patients est de 68 ans. 

Accentuer les tests et la vaccination

Valérie Denux a toutefois salué le nombre de tests en augmentation sur cette période. Des tests qui selon elle, permettent d'identifier rapidement les nouveaux cas et de casser les chaines de contamination. Pour elle, il est important de se faire tester mais également de se faire vacciner pour lutter contre la propagation de l'épidémie.

Un centre de vaccination supplémentaire a été ouvert à Chauvel grâce à l’URPS et ce samedi un nouveau sera aussi ouvert à l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes. Il accueillera le public de 8h à 18h tous les jours.

Valérie Denux a précisé que la vaccination de la population totale sans condition d’âge, ni de commorbidités débutera ce week-end aux Saintes. Elle est déjà en oeuvre à St Barth. 

Cette semaine, la vaccination est également ouverte à de nouveaux corps professionnels : les enseignants, les atsem, les accompagnants pour enfants porteurs de handicap, le personnel de la petite enfance, les force de l’ordre et les surveillants pénitentiaires font désormais partie de la population prioritaire pour recevoir le vaccin. 


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