Les discussions coincent toujours entre l'UTC UGTG et les collectivités

Par 16/03/2021 - 10:33 • Mis à jour le 16/03/2021 - 18:48

La question de l’évolution de carrière des agents territoriaux constitue toujours une pierre d’achoppement pour les deux parties. Il n’y a toujours aucune avancée dans le conflit qui oppose l’UTC UGTG aux collectivités. Ce lundi soir, la 3e journée de négociations entre l’UTC-UGTG et l’association des maires de Guadeloupe n’a conduit à aucun accord de sortie de crise. Après 6h d’échanges à la salle des fêtes du Lamentin, les discussions sont une nouvelle fois restées bloquées sur le 1er point de revendication

    Les discussions coincent toujours entre l'UTC UGTG et les collectivités

Il n’y a toujours aucune avancée dans le conflit qui oppose l’UTC UGTG aux collectivités. Ce lundi soir, la 3e journée de négociations entre l’UTC-UGTG et l’association des maires de Guadeloupe n’a conduit à aucun accord de sortie de crise. Après 6h d’échanges à la salle des fêtes du Lamentin, les discussions sont une nouvelle fois restées bloquées sur le 1er point de revendication sur les 18 que compte la plateforme de l’organisation syndicale.

La question de l’évolution de carrière des agents territoriaux constitue toujours une pierre d’achoppement pour les deux parties. Pour le président de l’AMG, Jocelyn Sapotille, l’ensemble des maires sont prêts à signer un document qui permettent aux municipalités d’accompagner les agents au cas par cas dans le développement de leur carrière. Cependant, l’accord global exigé par l’organisation syndicale n’est pas réalisable par l’ensemble des collectivités selon Jocelyn Sapotille

Du côté de l’UTC-UGTG, on estime que les conditions posées par l’association des maires dans leur dernière contreproposition ne sont pas acceptables. Nestorius Favel, son secrétaire général n’entend pas céder sur ce point. Le mouvement va donc perdurer jusqu’à ce que les maires signent le protocole d’accord en l’état.

 

La mobilisation se poursuit donc au sein des collectivités et aucune date n’est prévue pour la reprise des négociations. Le mouvement entamé le 22 février à Petit-Bourg et le 2 mars dans l’ensemble des collectivités provoquent des perturbations importantes dans le fonctionnement de ces dernières. De nombreux établissements scolaires sont fermés depuis près de 3 semaines et d’autres n’ont pas pu accueillir les élèves en raison d’actes de vandalisme perpétrés au sein des écoles ou faute de service de nettoyage. Le fonctionnement des services des municipalités est lui aussi perturbé par cette mobilisation : état civil, cantine scolaire, portage des repas aux personnes âgées pâtissent de la fermeture de nombreux services.


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