Assainissement, pollution : la qualité des eaux de baignade se détériore
Ce lundi, l'Agence Régionale de Santé a présenté le bilan de la qualité des eaux de baignade 2020 pour la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy. Chaque année la qualité des eaux de baignade se détériore progressivement surtout dans les eaux douces
Chaque année la qualité des eaux de baignade se détériore progressivement surtout dans les eaux douces. Sur les 24 communes, 4 sites sont interdits à la baignade : Petit Pérou à Capesterre Belle Eau, l'anse à sable à Bouillante, les basses à Grand-Bourg Marie Galante et la plage de Viard à Petit-Bourg. C'est le résultat du bilan de la saison 2020 sur la qualité des eaux de baignade, présenté hier à l'ARS aux Abymes.
Des analyses poussées sont effectuées sur les 4 années écoulées. Cette mauvaise qualité des eaux est la conséquence de problème d'assainissement collectif et privé, d'absence de relevé de pollution des eaux dans certaines communes mais aussi liée à la nature avec les échouages de sargasses et les méduses par exemple.
Le contrôle sanitaire mis en œuvre pour cette saison 2020 /2021 permettra de suivre l'évolution des classements et d'observer si la situation s'améliore ou pas grâce à des prélèvements. Il faut savoir que très peu de communes et de communautés d'agglomérations ont mis en place des profils de baignade c’est-à-dire identifier les sources de pollutions qui ont un impact sur la qualité des eaux.
L'ARS interpelle donc l'ensemble des acteurs et responsables d'eaux de baignade pour travailler à améliorer la qualité des eaux de baignades en Guadeloupe. Valérie Denux la directrice de l'ARS
Sans contrôle sanitaire et traitement, d'autres plages pourront être interdites à la baignade sur l'ile aux belles eaux. Didier Roux, responsable service santé, sécurité et environnement extérieur à l'ARS.