Une bande de cambrioleurs mise hors d'état de nuire

Par 07/01/2021 - 10:44

Ils étaient 4 jeunes à la barre correctionnelle mercredi, poursuivis pour avoir commis une série de cambriolages, pas moins d’une douzaine en Grande-Terre. Des faits remontants à quelques mois et la bande à finalement été identifiée puis interpellée ces derniers jours. Des équipées frappées d’amateurisme flagrant pour souvent des butins insignifiants, comme par exemple des oiseaux de compagnie. Les prévenus ont écopé de peines allant de 9 mois à 3 ans de prison ferme.

    Une bande de cambrioleurs mise hors d'état de nuire

Quatre jeunes hommes âgés de 19 à 26 ans qui lors de leurs sorties, s’attaquaient aux domiciles de particuliers à Sainte-Anne, au Moule, à Petit-Canal… Faisant main basse sur tout ce qu’ils trouvaient, aussi bien du numéraire que des bijoux, voir des perruches en cages. Une série de cambriolages par effraction commise au cours du mois d’octobre dernier.

Après de minutieuses investigations opérées par les gendarmes de la Grande-Terre, un véhicule est finalement identifié grâce à sa plaque. Il conduira les militaires à la bande, Yussef Destouches, le plus impliqué, mais également son complice Kenrick Doninaux, puis Pascal John et Dylan Morice, des petites frappes qui résident chez leurs mères dans un quartier sensible des Abymes. A la barre, deux comparaissaient pas visioconférence depuis Fond Sarail, les deux autres libres sous contrôle judiciaire.

Des amis d’enfances qui n’ont pas cessé de se rejeter les responsabilités lors de l’audience. En gros, personne n’était vraiment pour mais tout le monde y participait. Au total, une douzaine d’habitations visitées en quelques jours. « On partait distribuer des CV à la recherche d’un emploi mais finalement on allait à la plage et sur un coup de tête, on se laissait entraîner » ont déclaré les prévenus. S’exprimant avec une certaine familiarité, tutoyant les magistrats, ces jeunes ne sont pas conscients de leurs actes, en manque de repères, ont tenté d’influencer les avocats. Le tribunal a prononcé des peines allant de 9 mois à 3 ans fermes, avec deux maintiens en détention.

 

 


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