Corsair : la classe politique locale se réjouit
Après l'annonce de la validation du plan de sauvegarde de la compagnie aérienne par un consortium d'investisseurs ultramarins parmi lesquels deux Guadeloupéens, les élus ont réagi. Le député Olivier Serva salue Eric Kourry et Patrick Vial-Collet pour ce projet audacieux. Pour la présidente du Conseil Département, il faut soutenir nos compatriotes dans ce projet qui démontre le "génie guadeloupéen". Le patriotisme économique ne devant pas être un "gros mot" selon Josette Borel-Lincertin.
Dans un communiqué publié ce mercredi, le député Olivier Serva se réjouit de la signature d'un protocole de conciliation pour le rachat de la compagnie aérienne Corsair par un consortium d’entrepreneurs antillais dont notamment deux Guadeloupéens. Olivier Serva a tenu à féliciter Éric Kourry et Patrick Vial-Collet dans ce projet qu'il qualifie d'«audacieux ». Le Député a également salué « l’engagement et le soutien de l’État au travers de divers dispositifs de prêts et de garanties notamment, qui a su reconnaître de part et d’autre de l’Atlantique une dimension et une compétence en capacité de conduire ce grand projet. » Pour le parlementaire, il constitue une fierté pour les Guadeloupéens.
Le "génie guadeloupéen"
De son côté, la Présidente du Conseil Départemental s'est exprimé sur les réseaux sociaux parlant du « génie guadeloupéen » qui conduit à relever de grands défis malgré les risques. Josette Borel-Lincertin dit regarder avec un œil averti le processus de reprise de Corsair et éprouver une grande fierté de voir « des chefs d’entreprise guadeloupéens unir leurs forces pour reprendre une grande compagnie malmenée par la crise, mais néanmoins stratégique pour notre développement économique et touristique. » La président du Département se réjouit que ce plan de sauvegarde permette d'assurer une concurrence dont devraient bénéficier les clients. « C’est une Guadeloupe qui gagne que nous voulons tous » argue Josette Borel-Lincertin.
Le patriotisme économique
Pour la présidente du Conseil Départemental, le soutien à ces compatriotes dans cette entreprise est nécessaire dans la mesure où, selon elle, ils ont déjà fait face « ceux qui ne nous attendent pas dans la cour des grands et qui leur feront procès des aides publiques dont eux-mêmes ont pu bénéficier. » Josette Borel-Lincertin qui conclut son message en indiquant que « le patriotisme économique ne doit pas être un gros mot ».
Un patriotisme économique que beaucoup ont appelé de leurs voeux sur les réseaux sociaux depuis l'annonce du gouvernement dans ce dossier Corsair.