Une semaine pour mettre nos aînés en lumière
La semaine bleue débute un peu partout en France. Sept jours pour informer et sensibiliser l’opinion à la contribution des retraités à la vie économique, sociale et culturelle. Mais aussi sur les préoccupations et difficultés rencontrées par les personnes âgées et le travail des différentes associations qui les accompagnent.
Dans vingt ans, 40% de la population martiniquaise aura plus de 60 ans selon les projections de l’INSEE. La pyramide des âges de notre territoire montre que les populations les plus jeunes sont de moins en moins nombreuses et les plus âgées de plus en plus nombreuses. Par ailleurs, le vieillissement de la population se double d’une diminution de la population.
Des données qui démontrent l’importance de la prise en compte des réalités que vivent nos aînés. Et c’est tout le sens de la semaine bleue qui débute ce lundi (5 octobre). Sept jours pour informer et sensibiliser l’opinion à la contribution des retraités à la vie économique, sociale et culturelle, aux préoccupations et difficultés rencontrées par les personnes âgées, aux réalisations et projets des associations.
Cet événement est l’occasion pour les acteurs qui travaillent régulièrement auprès des aînés, d’organiser tout au long de la semaine des animations qui permettent de créer des liens entre générations en invitant le grand public à prendre conscience de la place et du rôle social que jouent les « vieux » dans notre société. Partout en France, des manifestations locales sont organisées pour illustrer le thème retenu. Chaque année, un concours prime les meilleures initiatives.
A l'Ehpad Floréal au Saint-Esprit, la crise sanitaire a chamboulé le quotidien des résidents. La fin du confinement, eux ne l'ont pas vraiment vécue. Désormais, les sorties sont interdites, les contacts avec les familles sont très encadrés. Un fonctionnement que nos aînés tentent de prendre avec le sourire, mais ce n'est pas toujours simple, comme l'a constaté Adeline Courson.