Condamné pour violences sur son ex
Il existe des relations plutôt ambigües entre hommes et femmes, qui peuvent conduire au tribunal. Un prévenu de 44 ans était poursuivi pour des faits d’harcèlement et de violences commis au Gosier sur une femme, avec qui il avait eu une brève liaison dans le passé. Le mis en cause a écopé de 4 mois de prison avec sursis et des dommages et intérêt.
Après s’être connu dans une soirée, le couple a vécu une brève relation de quelques semaines, il y a trois ans. Chacun était à priori d’accord pour ne pas s’engager, la femme ayant expliqué avoir un compagnon à l’époque. Sauf que depuis 2017, les choses ont dégénéré : des mains courantes et des plaintes auraient été régulièrement déposées. La victime y dénonçait un harcèlement, l’homme la suivrait, lui enverrait des messages, l’espionnerait. Notez que tous deux habitent le même secteur de Bas du Fort.
Plusieurs dépositions qui n’ont pas été versées à la procédure. Une "lacune" a déploré la procureure adjointe, qui trouve ce manque de diligence inadmissible, et le fera remonter aux services en question. Puis en mars dernier, le suspect avait agressé la femme alors qu’elle faisait son footing, une scène cette fois constatée par des témoins et la police. L’intéressé a pour sa part expliqué avoir coupé les ponts depuis belle lurette, mais qu’elle, d’humeur changeante, viendrait l’aborder lors de fêtes, ferait courir des rumeurs sur lui, ils auraient même eu de nouveaux rapports intimes l’an dernier.
Une situation "ambigüe" a souligné la défense, représentée par Maître Alexia Mitaine. Une "faiblesse psychologique", face à l’insistance du mis en cause, a répondu la partie civile représentée par Maître Annick Martial. Faute d’éléments, le prévenu a finalement été relaxé pour le harcèlement. Pour l’agression physique, il a écopé de 4 mois de prison avec sursis probatoire et obligation de suivre un stage de sensibilisation.