Opération « Déposez les armes » : lancement de la cinquième édition avec le clip « Nou ka di non »

Par 18/09/2020 - 06:17 • Mis à jour le 18/09/2020 - 08:38

Hier (jeudi 17 septembre 2020), le préfet, le procureur de la République et les nombreux acteurs de l’opération « Déposez les armes » étaient présents pour le lancement de la cinquième édition. Cette année, un clip a été réalisé pour sensibiliser le public et l’inciter à participer.

    Opération « Déposez les armes » : lancement de la cinquième édition avec le clip « Nou ka di non »

La cinquième édition de l’opération « Déposez les armes » a commencé hier (jeudi 17 septembre 2020) et prend fin le 30 novembre prochain. Tous les particuliers sont amenés à remettre leurs armes à la police ou la gendarmerie, avec la garantie qu’aucune sanction administrative ou judiciaire ne sera prise à leur encontre, sauf si l’arme est reconnue pour avoir été utilisée dans un crime. Aujourd’hui (vendredi 18 septembre 2020), près de 800 armes de l’opération précédente ou saisies seront détruites. Les quatre précédentes éditions ont permis de récupérer 1 917 armes et 53 000 munitions.

Pour le préfet de Martinique, Stanislas Cazelles, c’est l’action de tous qui permettra d’enrayer cette grande délinquance. De son côté, le procureur de la République, Renaud Gaudeul, estime qu’il faut lutter contre le trafic d’armes en Martinique et faire en sorte de faire baisser les chiffres, trop élevés, des homicides, singulièrement ceux avec armes. Pour rappel, 19 homicides ont été commis en 2019 et depuis janvier 2020, la Martinique a connu 6 homicides. 

Déposez les armes, le clip « Nou ka di non »

Cette année, plusieurs artistes locaux , Mali, Loysonjah, ScénaDJ Fly, DJ Gil et les réalisateurs Radix et Arnaud Griffith, ont répondu présents pour réaliser une chanson et un clip, intitulés « Nou ka di non ».  Le projet a été réalisé avec les volontaires de l'association Eco Mobil afin de sensibiliser la population à cette problématique. Le scénario du clip a été élaboré par six jeunes ayant été eux-mêmes confrontés à la délinquance, au cours d'un atelier créatif animé par Mali et Radix. Ils ont ensuite assisté à la création de l'instrumental et à l'enregistrement des voix au studio des DJs. Enfin, ils ont participé au tournage du clip en tant que rôles principaux ou figurants.

Le chanteur Mali, qui a participé au projet, s’exprime sur le phénomène de violence en Martinique au micro de Cédric Catan

 


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