Tourisme : une perte de 57 millions d'euros pour l'hôtellerie martiniquaise
Avec la crise sanitaire que traverse le monde entier, l’hôtellerie martiniquaise est frappée de plein fouet. Et le bilan de la saison des grandes vacances est mauvais avec un taux d'occupation des chambres de 38,2% cette année (68,4% en 2019). La clientèle locale ne suffit pas à combler le vide laisser par la clientèle nationale et internationale.
Avec la crise sanitaire que traverse le monde entier, l’hôtellerie martiniquaise est frappée de plein fouet. Et le bilan de la saison des grandes vacances est mauvais avec un taux d'occupation des chambres de 38,2% cette année (68,4% en 2019). La perte de chiffre d’affaires a continué à se dégrader. Pour l’hôtellerie c’est 53% de chiffre d’affaires en moins soit environ une perte de 57 millions d’euros.
Une baisse qui touche tous les secteurs liés au tourisme. La location de voitures enregistre une baisse de 42%, le chiffre d’affaires des agences de voyages a diminué de 65% et on enregistre -50% pour les restaurants.
La clientèle locale a réagit positivement aux incitations qui ont été faites, car elle représente quasiment 100% du chiffre d’affaire réalisé. Mais le bilan reste mitigé, car le tourisme martiniquais, à lui seul, ne suffit pas à faire vivre l’industrie hôtelière locale. Les attentes de la clientèle locale ont changé, car les produits les plus recherchés ont été les meublés de tourisme, les résidences hôtelières, les hôtels de loisirs avec piscine ou bord de mer; Ce changement est principalement lié au contexte de la pandémie.
Les clients souhaitent vivre leurs vacances en famille, entre amis sans prendre le risque de partager avec d'autres des espaces dits à risques. La fréquentation des hôtels était remarquable le week-end et plus calme en semaine.Les offres tarifaires de dernières minutes ou éphémères ont bien marché.
« Les prochains mois seront difficiles, car il n’y a pas de départs en vacances durant cette période. Il y aura une jointure difficile entre maintenant et le début de la haute saison qui malheureusement ne présente pas sous de meilleurs auspices car il y des baisses de réservations par rapport à l’année dernière. », précise Pilippe Lécuyer, président de Ziléa, le club des professionnels du Tourisme en Martinique.