Le nouveau président du Parc Naturel prône plus de solidarité entre les projets Unesco de la Martinique
En plus de la candidature au patrimoine mondial naturel de l'UNESCO des Volcans et Forêts de la Montagne Pelée et les pitons du nord, le Parc Naturel de Martinique entend désormais faire cause commune avec les autres dossiers en lice concernant notre île.
Le dossier de candidature au patrimoine mondial naturel de l’UNESCO «Volcans et Forêts de la Montagne Pelée et les pitons du nord de la Martinique» repart à la conquête de ce label très convoité.
A partir de ce lundi 14 septembre, le dossier de candidature porté par le Parc Naturel de Martinique entame son parcours qui, si tout est validé, l’amènera dans quelques semaines et une nouvelle fois devant le Comité Français du Patrimoine Mondial (CFPM) qui devra statuer sur sa recevabilité.
Jugé recevable en 2018 et en 2019 par le CFPM (seul dossier à recevoir ce feu vert en 2019), le dossier n’avait pas franchi le cap ultime, celui du choix du président de la République. C’est lui qui désigne le projet qui sera candidat de la France à l’inscription au Patrimoine Mondial. En 2018, Emmanuel Macron avait préféré le phare de Cordouan et en 2019, la Baie des Anges de Nice.
En 2020, nouvelle tentative du PNM et nouvel état d’esprit affiché par son nouveau président Denis Louis-Régis élu en août dernier. Le nouvel homme fort du parc a annoncé une volonté de fédérer l’ensemble des élus et toutes les bonnes volontés dans la population autour de cette candidature.
"Nous n'allons pas nous priver de solliciter tous ceux et celles qui peuvent faire en sorte que le dossier soit retenu. Nous allons solliciter tous nos parlementaires, le président du conseil exécutif de la CTM", assure Denis Louis Régis.
Une annonce qui s'ajoute à sa décision de présenter un front uni à l’UNESCO en n’opposant pas les projets les uns aux autres. Il rencontrera et soutiendra les porteurs des deux autres candidatures actuelles chacune dans leur registre, celle de la Yole candidate au Patrimoine immatériel culturel de l’UNESCO et celle de l’association Martinique Biosphère qui brigue le titre Réserve de Biosphère.
"Il ne faut pas opposer les projets. Ce sont des projets qui participent à la valorisation de notre territoire. Nous ne pouvons pas les mettre de côté. Nous sommes entrés en contact avec les porteurs de projets. Nous allons les soutenir également", a insisté le nouveau président du Parc Naturel de Martinique.