Les syndicats font le bilan pour cette première semaine de rentrée
Le SNUEPP FSU et le SNES FSU donnait leur conférence de presse de rentrée dans leurs locaux de Rivière Roche. Ils ont fait état des difficultés rencontrées pour les premiers et second degrés, notamment sur l'application du protocole sanitaire, ou encore la surcharge de travail des personnels.
La rentrée des élèves a débuté mardi 1er septembre, et déjà, les enseignants soulèvent plusieurs problématiques, liées notamment au contexte de crise sanitaire que nous traversons déjà depuis plusieurs mois.
Dans ce cadre, la SNUEPP FSU et la SNES FSU ont fait un premier bilan ce vendredi 4 septembre, dans les locaux de Rivière Roche. Et les professeurs ont d'abord soulevé des carences dans le second degré, concernant par exemple les décrocheurs scolaire. Christophe TEGA, co-secrétaire du SNUEP FSU, s'interroge sur la façon dont le rectorat compte rattraper les heures perdues pendant le confinement : « aujourd'hui ce que nous constatons c'est que les classes sont surchargées. L'abrogation des dispositifs qui ont supprimé des heures élèves comme la co-intervention ou au minimum sa suspension n'ont pas été retenues. Le plan jeunesse prouve simplement que ce ministère fais peu de cas de la jeunesse la plus fragile. Le sort qui est réservé aux 35.000 décrocheurs scolaire a qui ont propose ni plus ni moins qu'une formation de 4 mois qui va aboutir à une médaille en chocolat qui n'a aucune valeur professionnelle » explique le syndicaliste.
Du côté du Premier degré, ce sont plutôt les règles sanitaire qui inquiète Réane LEDOUX, du SNUEP FSU. « Les enfants de moins de 11 ans n'ont aucune obligation de porter le masque ce qui rend la situation de travail un peu compliquée, inquiétante pour le personnel, notamment dans des classes à effectifs élevés, dans le réseau d'éducation prioritaire par exemple, avec des classes de 26 élèves » dénonce l'institutrice
Que ce soit dans les lycées professionnels ou chez les écoles notamment les enseignants considèrent que leurs signaux d'alerte ne sont pas suffisamment pris en compte pour une meilleure anticipation.
Les enseignants de la FSU seront d'ailleurs dans la rue le 17 septembre, pour un mouvement de grève nationale, afin de dénoncer la politique sociale du gouvernement.