Les vestiges de l’habitation de Fond Moulin valorisés et accessibles au public

Par 04/08/2020 - 07:47 • Mis à jour le 04/08/2020 - 11:43

Le Conservatoire du littoral inaugure ce matin (mardi 4 août) l’aménagement paysager et scénographique des vestiges de Fond Moulin à Grand-Rivière. Ce site est en accès libre et gratuit dès demain après-midi (mercredi 5 août).

    Les vestiges de l’habitation de Fond Moulin valorisés et accessibles au public

Aujourd’hui, le Conservatoire du littoral inaugure la seconde et dernière phase du programme de valorisation de Fond Moulin. Situé à Grand Rivière, à l’extrémité Nord-Est du sentier de randonnée pédestre, Fond Moulin est une ancienne habitation agricole typique du 19e siècle, en grande partie couverte par une végétation luxuriante. Ce site a fait l’objet d’une acquisition par le Conservatoire du littoral en 1999.

Le site a connu des fouilles puis des travaux pour conserver les vestiges.  Ces derniers présentent un grand intérêt en tant que témoignage bâti des activités agricoles passées. La dernière phase de la restauration s’achève avec un programme de valorisation. Un parcours signalétique a été créé autour des vestiges et à terme, un jardin créole sera planté. C’est une exploration en pleine nature pour les visiteurs. 

Après les fouilles puis le chantier d’insertion pour la valorisation du bâti, la réhabilitation du site de Fond Moulin est la mise en place d’une signalétique innovante sobre et discrète avec des matériaux durables où la priorité est donnée à l’information historique. Ce nouvel aménagement signalétique du site affiche une frise du temps qui retrace la chronologie des différents propriétaires. Il est aussi proposé aux visiteurs une exploration en pleine nature, constituée de témoignage des habitants de Grand-Rivière.

Cette opération a pour motivation première la promotion du nord de l’île tout en sauvegardant un élément du patrimoine martiniquais. Le conservatoire du littoral a souhaité mettre en valeur les paysages mais aussi l’histoire de cette habitation, dont Marie-Michèle Moreau, responsable de l’antenne Martinique du Conservatoire du littoral, dresse les grandes lignes.

 


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