Statues déboulonnées : la réaction de la classe politique

Par 28/07/2020 - 12:55

Suite au déboulonnage des statues de Josephine de Beauharnais et de D’Esnambuc, de nombreux élus ont réagi. En première ligne Didier Laguerre, maire de Fort-de-France.

    Statues déboulonnées : la réaction de la classe politique

Hier (lundi 27 juillet 2020) le maire de Fort-de-France a tenu une conférence de presse sur cette affaire et sur l’ultimatum qu’il a reçu concernant une prochaine opération de destruction de la porte du tricentenaire qui trône à l’entrée du parc culturel Aimé-Césaire. Didier Laguerre précise qu’il continuera à s’appuyer durant tout son mandat sur la commission mémorielle, composée de 32 personnes d’origine différentes, qu’il a installée il y a quelques mois. Il rappelle néanmoins que ce travail mémoriel a commencé depuis des dizaines d’années avec la création de la place du 22 mai, une statue de la liberté.

Le maire de Fort-de-France est au micro de Peggy Saint-Ville

 

Quelques heures après que les deux statues aient été détruites, Yan MONPLAISIR maire de Saint-Joseph et Vice Président du conseil exécutif de la CTM était le premier à réagir. Dans un communiqué sorti hier il appelle à faire peuple, sans violence. Il y exprime aussi son indignation et sa totale désapprobation après je coite « les événements graves qui viennent de se produire à quelques dizaines de mètres du commissariat de police et de la préfecture de la Martinique. »

Depuis hier d'autres maires ce sont aussi exprimés et ont pris position aux côtés de Didier LAGUERRE face aux actions menés par certains militants rouge vert noir contre la présence de monument de l'histoire coloniale. Pour l'heure l'association des maires ne s'est pas exprimée sur le sujet, mais plusieurs élus appellent de leurs vœux, une réaction collective.

 


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