Les ouvriers agricoles continuent à militer pour la prise en charge des maladies professionnelles liées aux pesticides
Le collectif des ouvriers agricoles empoisonnés aux pesticides poursuit son combat. Outre la prise en charge des malades, le collectif réclame aussi des réparations et des perspectives plus saines pour le monde agricole.
Le collectif des ouvriers empoisonnés aux pesticides continue le combat. Hier, une réunion a eu lieu à la maison de la culture du Lorrain. Une assemblée générale publique devant les élus locaux.
C'était l'occasion d'informer la population sur les revendications portées par le collectif. Les ouvriers réclament notamment, la prise en charge à 100% des ouvriers malades.
"Dès que le cancer est connu, il faut qu'il soit accompagné pour avoir une fin de vie digne de ce nom" a expliqué Philippe Moutoussamy, le président du collectif des ouvriers agricoles. "Il y a aussi le problème des retraites et puis le problème de la réparation. Il s'agit de voir comment les responsables pourront dépolluer les terres et passer à une agriculture plus saine, respectant l'environnement", a-t-il ajouté.
En première ligne dans les cultures de bananes arrosées de chlordécone et de pesticides, les ouvriers agricoles se sont longtemps tus sur leur sort. Depuis peu, ils entendent faire valoir leur statut de victime dans un secteur où ils sont souvent peu considérés.